Comme quoi une idée révolutionnaire ne suffit pas toujours. Qui n'a pas entendu parler de ce concours organisé par un patron de bar de Domfront dans l'Orne, mettant en jeu son propre établissement, "Le Dévonia" ? Tous les médias en ont en effet parlé, du quotidien local à TF1. Il suffisait de s'acquitter d'une inscription de 80 F et de répondre à 111 questions de culture générale, d'histoire et de littérature, ayant toutes un rapport avec l'univers des cafés.
"J'ai joué, j'ai perdu», reconnaît aujourd'hui Ludovic Gunsburger. Le tenancier jette l'éponge, faute de candidats. Il en attendait plus de 10.000, ils n'auront été que... 1.000. Il n'a en effet obtenu que 80.000 francs, alors que la vente du bar est estimée à 470.000 F. L'échec semble d'autant plus difficile à digérer que L. Gunsburger a investi 180.000 francs dans l'organisation du concours. Une perte sèche.
Pourtant, dès le lancement du "Challenge Dévonia" en juin dernier, les demandes affluent et des candidats se manifestent dans tout l'Hexagone et en Allemagne. Mais "c'est assez vite retombé, souligne Ludovic Gunsburger. Et la notoriété n'a pas suffi à me donner une opportunité d'achat". Malgré ses démarches, le tenancier n'arrive effectivement pas à trouver un partenaire capable de lui racheter le jeu. Kanter, PMU et d'autres ont pourtant été contactés. "II était temps d'arrêter, explique Ludovic Gunsburger. Si j'avais continué, le vainqueur aurait hérité d'une affaires difficile." Il envisage néanmoins de rembourser les candidats, dès que possible, "même si la loi ne m'y oblige pas".
Mais par dessus tout, le patron du Dévonia met en garde les initiatives similaires qui n'ont pas manqué de voir le jour depuis quelques mois (un hôtel pour 300 F, etc.). "Je déconseille aux gens de faire pareil. Il faut s'entourer d'un véritable arsenal juridique... et avoir les reins solides financièrement. Au minimum un million cash."
Aujourd'hui, il se fixe deux objectifs prioritaires : réaliser une bonne saison afin d'éponger le déficit et repenser à son idée de bar à thème. Au moins, le dynamisme ne lui fait pas défaut.
O. Marie
"J'ai joué, j'ai perdu», reconnaît aujourd'hui Ludovic Gunsburger.
Avec bientôt 20 ans de métier, Pierre-Yves Berrou et son épouse, Véronique, sont des professionnels chevronnés. Leur établissement de Plouhinec, qu'ils viennent d'ailleurs de mettre en vente, marche bien, mais ils envisageaient depuis plusieurs années une installation sur l'agglomération quimpéroise. Voilà qui va se faire. Ils ont trouvé un vieux manoir en ruine sur un terrain de trois hectares, dont deux boisés, à Kerfuennec en Pluguffan. Idéalement placé, à cinq minutes de Quimper et à proximité de l'aéroport.
Le manoir, dont la toiture fatiguée est tombée l'hiver dernier, sera remis en état à usage d'habitation. Une grande salle appuyée au manoir hébergera la discothèque. Très vite, lui sera annexée une salle polyvalente. Elle sera louée à des organisateurs de réceptions, de mariages, de week-ends. Pour cet équipement, comme pour l'hôtel-restaurant que Pierre-Yves Berrou compte ouvrir dans un délai de cinq à six ans, si le marché s'y prête toujours, la proximité de l'aéroport de Quimper sera un atout important. L'architecte de la discothèque est Jean Gojon, d'Audierne. Le chantier devrait démarrer au printemps pour une ouverture de la boîte de nuit fin 97 ou début 98.
Le créneau commercial que Pierre-Yves et Véronique Berrou comptent exploiter n'est pas vraiment occupé sur l'agglomération quimpéroise. Il s'agit de celui des 20-25 ans. «Nous voulons créer une ambiance très conviviale, redonner aux gens l'envie de s'amuser, leur offrir l'occasion de faire la fête, de se rencontrer, de faire connaissance, de sympathiser et tout cela sans tomber dans certains excès. Le prix d'entrée est à l'étude, mais nous avons d'ores et déjà décidé qu'il serait très raisonnable.» A. de Sigoyer
Après avoir traqué les arômes du vin, en proposant un coffret intitulé le «nez du vin», Jean Lenoir a eu l'idée, en compagnie de Gilbert et Yves Belaubre, de partir à la découverte et à l'apprentissage des arômes du cigare. Parce que l'éducation du nez autorise de détecter les tendances olfactives de la fumée produite par le cigare en combustion, elle permet également d'y retrouver des arômes également présents dans la nature. Le coffret «le nez du cigare» offre donc un panel de six arômes différents, présents dans la fumée des cigares. De la sorte, ces odeurs fourniront des repères dans l'analyse gustative et permettront aux néophytes d'appréhender ce monde avec plus de facilité. Accompagné d'un petit livret qui dévoile de façon succincte l'essentiel des connaissances liées aux cigares et au milieu qui l'entoure, ce coffret est une approche ludique et originale de cet univers.
F. Montagne
Selon Jean Lenoir, «par une analyse
olfactive, nous entrons dans
une approche beaucoup plus fine
de la fumée».
Par F. Montagne
Le petit dernier du groupe William Pitters allie la saveur du scotch whisky William Peel à l'onctuosité et la douceur d'une crème fraîche délicatement relevée de notes de cacao. Présenté dans un contenant de verre fumé pour conserver au produit toute sa fraîcheur, la bouteille s'habille d'une étiquette raffinée évoquant les landscapes de l'Ecosse.
On the rocks ou frappé,
Peel's se savoure très frais.
Selon une étude menée par un brasseur britannique, 0,85 L de bière, en moyenne, est perdu à chaque changement de tonneau. Pour remédier à cet inconvénient, qui chiffre rapidement, le Fob-Stop est une soupape automatique qui se monte sur la tuyauterie de bière au raccord du tonneau et fait corps avec l'ensemble du raccord. Tant qu'il y a du liquide, il s'écoule et la soupape reste ouverte. Dès que le tonneau est vide, elle se referme et l'entrée de gaz dans la tuyauterie de sortie est condamnée. L'écoulement de la bière au robinet serveur s'arrête, mais la tuyauterie reste pleine de bière. Il suffit alors au barman d'appuyer sur un bouton situé sur le Fob-Stop pour ré-enclencher la soupape lors de la connexion d'un nouveau tonneau. La mise en service est immédiate, sans pratiquement aucune perte de bière et sans retards énervants pour le client.
Conçu spécialement pour la réfrigération des mini-fûts de 5 litres de bière pression, ce petit appareil, médaillé d'or de la ville de Paris au concours Lépine 96, crée une possibilité de tirage là où on ne l'attend pas. Peu encombrant, facile à déplacer, il trouvera aisément une place derrière le comptoir. Il refroidit et maintient la bière à température idéale à l'aide d'un compresseur ventilé à base de gaz réfrigérant R 134A. La température est réglée par un thermostat avec une position arrêt. Les qualités gustatives de la bière sont préservées dans de bonnes conditions durant toute la durée du puisage. Différents robinets de tirage sont disponibles en accessoires, et il peut être fourni avec une cartouche de CO2.
L'HÔTELLERIE n° 2500 Hebdo 5 mars 1997