«Dans l'article paru dans L'Hôtellerie du 3 avril n° 2504, concernant le congrès national des Logis de France, bon nombre de lecteurs des CHR en viennent à se poser la question de savoir ce qu'a voulu dire M. Parant, directeur du Tourisme, en opposant une association génératrice de promotion et l'ensemble des syndicats professionnels dont l'un des rôles est bien la défense corporatiste parmi d'autres actions plus attrayantes comme la formation des jeunes, des employés, des employeurs, la modernisation des patrimoines, la meilleure commercialisation des entreprises, la recherche de reconnaissance du professionnalisme, autant de sujets qui, entre autres, viennent au bénéfice des Logis de France, en grand nombre inscrits aux syndicats reconnus par le Code du travail.
N'est-ce pas autant de raisons qui ne peuvent laisser installer le doute sur la pugnace volonté d'assurer à leur tour l'avenir, à moins que l'offensive des seconds ne soit interprétée comme un conservatisme d'idées revendicatives, défensives, obsolètes, ce que nous ne pouvons imaginer de la part de M. Parant suffisamment à l'écoute de nos organisations et proche des hommes qui les animent pour constater le courant de modernisation intellectuelle s'adaptant au présent sans pour cela dénigrer ceux qui ont accepté en leur temps les charges de présidence, prenant les responsabilités qui correspondaient au moment.
Non véritablement, il ne serait pas sérieux de laisser entendre que les organisations syndicales n'aient d'autres soucis que de gagner du temps, à moins qu'il ne soit admis que les ministères à leur manière aient la même technique pour ne pas faire aboutir les honorables revendications des CHR, ce qui nous placerait à égalité de négations et serait dommageable pour notre économie du tourisme.»
F. Gomez
L'HÔTELLERIE n° 2505 Hebdo 10 avril 1997