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Flatotel

Connexions et aménagements

La résidence hôtelière du front de Seine se met au niveau de l'unité new-yorkaise, tandis que les unités du groupe s'interconnectent entre elles. Objectifs : un meilleur service en réservations et un accueil haut de gamme.

Flatotel, leader français de la résidence hôtelière, est né d'une idée de Maurice Cohen, réalisée en 1969. Concept de la location d'appartements haut de gamme possédant une structure de fonctionnement calquée sur celle de l'hôtellerie, il n'a fait depuis que se développer et s'adapter, d'abord en France, ensuite à l'étranger. Présent à Paris, avec le siège de la société, tour de 32 étages à deux pas de la Tour Eiffel (rue du Théâtre), le groupe possède également l'hôtel en bordure du Parc des Expositions de la porte de Versailles, utilisé quant à lui comme un établissement hôtelier traditionnel, classé en 3 étoiles.

Des USA à Israël

Depuis sa naissance, Flatotel a essaimé un peu partout. De Bruxelles (à côté de l'immeuble de la CEE) à Nice (Marina de la Baie des Anges) en passant par la 52ème rue à New York. Cette dernière et récente (1992) unité va servir d'étalon de mesure aux travaux entrepris depuis deux ans pour la rénovation de l'immeuble de la rue du Théâtre. Estimé en 5 étoiles Luxe, le bâtiment américain aura matière d'exemple pour les aménageurs des appartements de la tour qui propose des locations du studio au duplex de 640 à 2.900 F la nuit.

Autres projets, la construction de deux Flatotel exploités cette fois à 100% en hôtels traditionnels, l'un en Israël, sur les bords de la Mer Morte et l'autre en Espagne (où il en existait déjà un, en résidence, sur la Costa del Sol, vendu en 95). Ces deux nouveaux établissements se compléteront d'un centre de thalasso Biovimer, dont le premier du genre est intégré dans la Marina de la Baie des Anges.

De plus, Flatotel, qui travaille pour 50% de son activité avec les tour-opérateurs, va prochainement s'informatiser, connectant l'ensemble de ses unités en relation directe. Le but étant de faciliter les réservations, le personnel intéressé ayant ainsi la possibilité de traiter immédiatement les demandes venues de la clientèle et des TO. La stratégie de la société dirigée à Paris par Allégria Aich, s'annonce donc pour les années à venir sur deux directions différentes. la première étant de perdurer dans son concept d'origine en augmentant le confort et le luxe de ses résidences hôtelières. La seconde semblant vouloir se rapprocher du créneau de l'hôtellerie de tradition, en haut de gamme, en exploitant des établissements commerciaux et en développant ses unités de thalassothérapie style Biovimer.

J.-P. Gourvest

Evaux-les-Bains

Cure de jouvence

L'établissement thermal de la Creuse est en cours de réhabilitation. Une importante opération immobilière est lancée, drivée par la SEM du Vallon des Thermes, et l'hôtel du même nom va être intégré dans le réseau de la chaîne Thermotel, chaîne à laquelle vient d'adhérer la SEM.

Deux nouveaux produits seront proposés aux curistes, sous forme de «Semaine santé» et de forfait «Jambes lourdes», présentés d'ailleurs récemment au dernier Salon des Thermalies de Paris, mais d'autres sont à l'étude. Car en matière de thermalisme, comme en matière d'accueil, la seule station du Limousin a du pain sur la planche. Aidée par la région, elle se remet à neuf, relookant une grande partie des 77 chambres de l'hôtel et modernisant les installations thermales. 10 MF seront investis au total, les travaux devant se terminer en mars 98. Evaux-les-Bains, spécialisée dans la rhumatologie et la phlébologie, emploie 47 salariés, hôtel compris et reçoit bon an mal an, quelque 2.000 curistes.

J.-P. G.

Carnaval de Nice

Bons résultats pour l'hôtellerie

Dynamisme du tourisme d'affaires et de loisirs niçois. Les hôteliers suivent la lancée.

Le carnaval de Nice vient d'amener le sourire aux hôteliers : les taux de fréquentation ont enregistré de bons résultats depuis le début de l'année, grâce, notamment aux différentes manifestations pilotées par l'office du tourisme. Le carnaval vient en effet de battre cette année son record d'affluence avec une augmentation de 30% des spectateurs. La municipalité estime qu'ils étaient 800.000 à venir participer à la fête dont 1.000 Japonais -une première- et 260 journalistes et photographes accrédités. Pour Jean-Paul Cordero, président du Syndicat des hôteliers, les retombées économiques sont visibles : la fréquentation hôtelière globale aurait augmenté de 10% à 15% et aucun hôtel n'aurait connu de régression. Un résultat confirmé par les restaurateurs et cafetiers. Avec un budget de 27 MF, l'office de tourisme n'a, il est vrai, pas lésiné sur les moyens pour que la fête soit un succès : ciel étoilé sur la place Masséna, éclairage des façades, podium, défilés de chars, troupes d'animations de rue, concerts, expositions et la participation de 3.000 acteurs engagés. Le carnaval 98 est déjà en préparation. C'est sa majesté «roi du cirque» qui succédera au «roi des sports» de cette année.

Mais les bons chiffres de réservations coïncident également avec d'autres manifestations populaires comme la Foire de Nice et le premier salon du bateau d'occasion qui ont attiré mi-mars plus de 120.000 personnes. Ou encore l'Opéra Don Carlos de Verdi avec une salle de 2.500 places remplie pour ses trois représentations.

E. Millot

La Bresse (88)

Une résidence
hôtelière de 500 lits

Le promoteur de la station vosgienne de La Bresse, Rémy-Loisirs, lance un projet d'envergure : il annonce la création d'un complexe de résidence hôtelière 2 étoiles, d'une capacité de 500 lits. «Nous souhaitons proposer des formules «ski aux pieds» -un hôtel au pied des pistes- qui n'existent pas encore dans notre massif», explique Jean-Yves Rémy, directeur général de la société Rémy-Loisirs. Le projet devrait démarrer à l'été 1998 et les travaux devraient durer deux à trois ans. Il s'inscrit dans le cadre de la création d'une unité touristique nouvelle. Celle-ci a obtenu le feu vert de la préfecture de région début février dernier : elle consiste à relier deux domaines skiables et à installer de nouveaux télésièges. L'ensemble de ce programme, investissement hôtelier compris, s'élève à 150 millions de francs sur dix à quinze ans.

«Au pied des pistes, nous allons également restructurer le restaurant-bar Slalom, qui date d'une vingtaine d'années, pour offrir des prestations de qualité aux résidents des 150 studios en projet. Nous y proposerons un service de restauration traditionnelle, un self-service et un bar. Nous allons mettre aux normes le bâtiment existant qui sera peut-être même détruit pour être reconstruit», précise Jean-Yves Rémy.

De tels projets n'ont pas manqué de susciter l'opposition des professionnels et des CHR, qui dressent le constat d'une «surcapacité» et anticipent une «guerre des prix» que mènerait Rémy-Loisirs pour attirer le client.

Rémy-Loisirs, qui réalise un chiffre d'affaires de 65 millions de francs en hôtellerie et exploitations des remontés mécaniques, représente actuellement, avec 350.000 journées skieurs par an, 50% du potentiel d'accueil du massif vosgien.

P. Ambrosi



L'HÔTELLERIE n° 2506 HEBDO 17 avril 1997

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