Les adhérents des Logis de France du Vaucluse contestent la grille de classement définie à Paris. Pendant l'assemblée générale de l'association, ils ont émis le souhait que les barèmes tiennent plus compte des spécificités locales. «La direction parisienne fait de la qualité sa priorité, ce qui implique des grilles précises et impose aux adhérents qui souhaitent garder leur classement des investissements que certains jugent trop lourds au vu d'une conjoncture économique difficile. Mais, Paris ne reviendra pas sur ses orientations», lance Alain Hugon, président départemental des Logis de France du Vaucluse, pour expliquer la grogne de certains adhérents. Malgré ces «revendications», les 64 hôtels restaurants du département adhérents aux Logis ont enregistré des résultats encourageants en 1996. Alors que le secteur de l'hôtellerie accusait dans le Vaucluse une baisse de son activité avoisinant les 12% par rapport à la saison 1995, les adhérents des Logis ont connu soit une stagnation, soit une légère progression de leur chiffre d'affaires.
«Nous devons ces résultats au dynamisme de la chaîne et à celui de nos adhérents», ajoute le président en citant pour exemple, la participation de l'antenne départementale à un salon professionnel organisé en Suède au printemps dernier. «Au cours de cette manifestation, nous avons présenté notre guide national et notre document départemental aux professionnels, tout en organisant des dégustations de mets provençaux comme l'aïoli, l'agneau au thym ou le filet de rascasse»...
Avec des hôtels disposant d'une capacité de 10 à 40 chambres, les Logis de France du Vaucluse attirent essentiellement une clientèle individuelle ou de petits groupes. Les touristes étrangers représentent aujourd'hui près de 60 % de leur clientèle. Département agricole à vocation touristique, le Vaucluse séduit plus particulièrement les touristes suisses, belges, hollandais et allemands. Même si cette année, les adhérents ont constaté une augmentation de la clientèle régionale. Une tendance qui s'explique essentiellement par le développement du tourisme de proximité. AMP
L'HÔTELLERIE n° 2518 Hebdo 10 juillet 1997