Les choix stratégiques définis par les organisateurs (professionnalisation accrue et mise en place d'une thématique alternée -priorité aux métiers de bouche en 98 et à ceux de l'accueil et de l'hébergement en 99) s'avèrent payants. Selon un exposant, "il y a du monde sur tous les stands mais ce n'est pas la cohue. Les gens que nous rencontrons sont des professionnels et c'est primordial." Au total quelque 11.500 personnes rencontrent environ 200 exposants pendant... trois jours au lieu de cinq.
Dans la matinée du mercredi, un violent coup de vent détériore en effet le chapiteau Cité Corsaire, pliant deux piliers et occasionnant des dégâts importants sur un stand. L'après- midi, la commission de sécurité se prononce pour la fermeture du salon. Prorestel 98 se voit amputer de deux jours.
Aujourd'hui, Philippe Serrand étudie les recours des exposants. "Nous leur avons demandé de nous écrire afin d'évaluer le manque à gagner. Notre rôle consiste désormais à anticiper les délais afin que tout le monde s'y retrouve au plus vite. Il faut que nous montrions autant de professionnalisme et de réalisme -ne pas accepter n'importe quoi- dans cette affaire que nous en avons montré dans l'organisation du salon". Prorestel bénéficiant d'un budget de 2,5 MF, le préjudice devrait tourner autour de plus d'un million de francs.
Cet épisode malheureux ne remet nullement en cause à l'heure actuelle l'avenir de Prorestel. Faudra-t-il l'année prochaine le déménager dans le Palais du Grand Large ? "C'est une possibilité, mais cet établissement n'est pas franchement fonctionnel pour une manifestation comme Prorestel. Nous verrons bien, rendez-vous en 99", conclut P. Serrand.
O. Marie
Le jury et les lauréats.
L'HÔTELLERIE n° 2558 Hebdo 23 Avril 1998
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