Le Club hôtelier du golf du Morbihan vient d'élire son nouveau président. Albert Alexandre prévient, "je n'ai pas l'intention de rester les deux pieds dans le même sabot." Les initiatives se multiplient et le club devrait en récolter les fruits rapidement. Fort d'une vingtaine de membres, chaînes et indépendants, la structure avait tendance à stagner en terme d'effectifs. "Je veux l'ouvrir à l'extérieur et souhaiterais que l'on soit une trentaine afin de peser davantage dans les décisions. Mais A. Alexandre s'empresse de souligner : Plus d'adhérents d'accord, mais uniquement des membres actifs. Il ne sert à rien d'adhérer à une structure si c'est pour venir une fois par an, lors de pots ou autre. Les professionnels du club doivent être présents à l'ensemble des réunions, soit toutes les six semaines." Le président veut d'ailleurs impliquer tout son monde en créant des commissions et des sous-commissions sur les sujets en cours. Ils sont légion, "mais tendent tous à promouvoir l'hôtellerie dans le golfe."
Il s'agit tout d'abord de réactiver la politique du club en direction de l'Office du tourisme de Vannes. "Il existe des supports de communication à l'Office, mais ils ne sont pas bons. Le club doit avoir son propre kiosque. Ce qui sous-entend que nous devons avoir quelque chose de plus et le faire savoir. Mettons en avant la qualité !" Le bureau réfléchit donc actuellement à la mise sur pied d'une charte de qualité. Un kiosque à l'Office du tourisme ne suffisant pas, le président demande l'installation de panneaux d'information spécifiques hôtellerie, dans les sites stratégiques vannetais. Toujours avec la municipalité, le club souhaite créer une commission de pilotage pour la taxe de séjour. "Cette taxe est en place depuis un an. La commission aurait pour mission de contrôler l'affectation des fonds. L'Office du tourisme doit en bénéficier afin de nous promouvoir, de former son personnel, etc."
Le nouveau président garde également diverses idées en réserve sur la formation et l'emploi, la création de produits touristiques hors saison ("très intéressants mais difficiles à mettre en uvre") etc. "Actuellement la Bretagne a la cote. Je pense que cet été va être fort. A nous de prendre les devants et nous faire connaître !"
O. Marie
L'HÔTELLERIE n° 2561 Hebdo 14 Mai 1998