DORDOGNE |
Près de 95% des 65 Logis de la Dordogne étaient représentés à Lalinde, pour
l'assemblée annuelle, ce qui a permis de faire le point sur les projets lancés par les
professionnels périgourdins. Parmi ces derniers, une communication renforcée des
promotions, des jeux concours, un ensemble d'actions susceptibles d'attirer des clients
dans l'une des 1.200 chambres que compte l'enseigne dans le département. Une enseigne qui
se porte plutôt bien et qui devrait recruter une demi-douzaine de membres
supplémentaires en Dordogne dans les prochains mois. Mais pour Jacqueline Leymarie,
présidente départementale, propriétaire de l'Auberge de la Truffe à Sorges et membre
du bureau national, l'important reste l'image des cheminées, d'autant plus que ces
dernières se renforceront d'ici 99 d'un nouveau pictogramme. Son but : indiquer les
toutes nouvelles «Auberge de Charme». «Ce qui sera important, explique la
responsable locale, ce ne sera pas le nom, car beaucoup se nomment déjà auberge, mais
le sigle qui les désigne. Car cela correspondra à une image, un cahier des charges, bref
une identité...»
Ces auberges new look, qui toutes seront Logis, hôtel et restaurant, devront démontrer
certaines qualités et certains critères, dans lesquels l'importance de l'établissement
ne sera pas essentielle. En Dordogne, Jacqueline Leymarie estime que 20% de ses affiliés
pourraient arborer le futur logo, qui deviendra une réalité dans les douze prochains
mois.
AMPco
ALLIER |
Marcel Livertout, président des Logis de France de l'Allier, a longuement expliqué
aux adhérents du département les orientations futures de leur chaîne volontaire, lors
de l'assemblée générale de l'association. A partir de 1999, le guide sera diffusé
gratuitement par le biais des hôteliers, des offices de tourisme, des comités
départementaux du tourisme, etc. «Il sera tiré à 500.000 exemplaires avec la même
qualité qu'actuellement et vous pourrez le distribuer à vos meilleurs clients», a
souligné Marcel Livertout.
Sur le plan commercial et marketing, la centrale de réservations est désormais ouverte
à tous les adhérents. «Cela apporte plus de cohérence au niveau de la chaîne tout
entière», selon Marcel Livertout. Et l'agence de voyages Logis de France Service va
être gérée par Marie-Lou Lopez, sous le contrôle d'un comité de surveillance composé
d'élus des Logis de France.
«Le projet des Auberges rurales a été abandonné, a annoncé le président, car
trop difficile à mettre en place». Malgré tout, une appellation «Auberge» devrait
voir le jour. Elle resterait dans le cadre des Logis avec un «démarrage prudent».
«Un peu tout et n'importe quoi a été fait par les conseils généraux ou régionaux
pour relancer les auberges. La chaîne des châteaux hôtels indépendants et le groupe
Accor se penchent eux aussi sur la question, a déclaré Roger Brissaud, président de
la Haute-Vienne. A mon avis, nous Logis de France sommes bien placés avec les «une
cheminée» qui correspondent tout à fait à ce que les clients recherchent : accueil,
authenticité, terroir...».
En parallèle, la création d'un concept «logisville» est à l'étude. «Quand les
étrangers arrivent en France, ils débarquent à Paris ou dans une grande ville. S'ils
peuvent avoir un premier contact positif avec un Logis de France, c'est profitable pour
l'ensemble de la chaîne», a estimé Marcel Livertout. «Les Logis seront,
quoiqu'il arrive, des affaires familiales», a souligné pour sa part Raymond Fraysse,
président de la Corrèze.
Après un point sur la communication de la Fédération nationale des Logis et le vote
d'une légère hausse des cotisations, les participants ont abordé des questions
concrètes. «Il faut être un peu plus dur dans les classements pour améliorer
l'image globale des Logis, a lancé Marcel Livertout. Faire appel à un cabinet
extérieur apporterait une rigueur qui nous manque parfois. N'oublions pas que
l'hôtellerie familiale et de terroir a le vent en poupe actuellement, mais que nous ne
sommes pas les seuls sur ce marché».
Le président a aussi souhaité que les différences entre les cheminées, «qui sont
peu perçues par les clients», soient plus marquées. Ce qui sera bientôt réalisé
avec l'arrivée d'un panonceau à visser sur sa façade. Des adhérents se sont demandés
comment obliger les établissements n'appartenant plus aux Logis de France à enlever
l'enseigne jaune et verte. «Le label est accordé à l'hôtelier, pas à l'hôtel.
Radié, le propriétaire doit donc enlever l'enseigne. S'il tarde, faites-le-nous savoir,
nous lui enverrons un courrier. En général, cela suffit à tout remettre dans l'ordre»,
a répondu Marcel Livertout.
Pour l'avenir, l'opération avec le groupement Interviande sera renouvelée à partir de
la mi-juin. Il s'agit de promouvoir les viandes de la région auprès des touristes. Et la
chaîne fêtera ses cinquante ans les 19 et 20 octobre au Puy-en-Velay, berceau des Logis
de France.
P. Boyer
Marcel Livertout, président des Logis de l'Allier, Michel Sabot, président
régional de l'Auvergne et Roger Brissaud, président de la Haute-Vienne.
Raymond Fraysse (Corrèze), Gérard Charasse, vice-président du Conseil général
et président du Comité départemental du tourisme, Marcel Livertout (Allier), Michel
Sabot (Auvergne) et Roger Brissaud (Haute-Vienne).
FINISTÈRE |
Ce parchemin a beaucoup de valeur pour la profession car un seul est attribué dans chaque département. Il s'agit d'abord et avant tout, pour la Fédération nationale et ses associations, de récompenser les adhérents les plus représentatifs. Avec ses trois cheminées, l'Hôtel de la Pointe de Mousterlin répond parfaitement à tous les critères des «Logis». Il illustre en particulier cette hôtellerie de caractère dont l'authenticité attire une clientèle toujours plus nombreuse. Surtout quand la qualité de l'accueil s'ajoute au charme des lieux.
L'Hôtel de la Pointe, dont les chambres donnent sur la baie de Fouesnant, a été
créé en 1913 par M. et Mme Le Goff. Bâti, près de la cale de Mousterlin, il ne
comptait alors qu'une quinzaine de chambres au confort «d'époque». Fermé pendant la
guerre de 14/18, il a rouvert ses portes pour accueillir les vacanciers des Années
Folles. Ils appréciaient le micro-climat du Sud-Finistère et la douceur de vivre du pays
fouesnantais, célèbre pour ses pommiers.
En 1928, l'hôtel fut repris par André Le Goff, l'un des fils de la maison. Il décida le
premier agrandissement de l'établissement et, surtout, l'adhésion aux «Logis de
France». Un label qui, il y a 70 ans déjà, garantissait aux vacanciers «confort et
accueil agréable dans une hôtellerie à visage humain». En 1968, André Le Goff passa
le témoin à la troisième génération. C'est alors Annick Le Goff, sa fille, qui prit
les rênes en mains avec son mari Yvon Morvan, ancien président du Syndicat de
l'industrie hôtelière du Finistère (1.800 adhérents), prématurément décédé il y a
déjà plus de deux ans.
Une nouvelle extension, en 1987, avait doté l'établissement, toujours aussi pimpant, d'une seconde salle de restaurant et d'un deuxième bâtiment d'hébergement donnant sur le jardin. Aujourd'hui, Annick Morvan, «véritable fée du logis», selon l'expression du président Jean Saout, gère cette grande maison avec sa fille Gwenola et, depuis maintenant cinq ans, son mari britannique Jason Bayes, cuisinier de formation, originaire de Norfolk. Gwenola l'a rencontré alors qu'elle effectuait, dans le cadre de ses études, un stage de chef de rang au «Mirabelle», le restaurant gastronomique d'un grand hôtel près de Brighton. La quatrième génération est fin prête.
A. de Sigoyer
(1) Le Finistère compte 86 hôtels «Logis de France» et 1.943 chambres. Ils représentent 930 emplois, exploitants compris, et forment 55 apprentis.
Annick Morvan, sa fille Gwenola et son gendre.
LOIRET |
L'association départementale des Logis de France du Loiret vient de publier son nouveau guide tiré à 25.000 exemplaires. L'association que préside Patrick Julien regroupe 36 établissements (34 hôtels-restaurants et 2 hôtels sans restaurant) soit 20% de l'hôtellerie classée du département avec un total de 540 chambres. Cinq nouveaux Logis viennent de rejoindre l'association : «Le Commerce» à Bellegarde, «La Villa des Bordes» à Cléry-Saint-André, «L'Auberge Saint-Jacques» à Ligny-le-Ribault, «Le Coche de Briare» à Montargis et «Le Relais de la Poste» à Pithiviers. Le guide départemental sera notamment diffusé en interne et sur les salons de Lille et de Bruxelles.
J.-J.T.
Patrick Julien, président des Logis du Loiret.
CÔTE-D'OR |
Mme Ougier, présidente nationale des Logis de France, a participé à l'assemblée
générale des Logis de France de Côte d'Or, tenue à la Chambre régionale de commerce,
en présence de la présidente Mme Bordenave et du président régional Bourgogne, M.
Schiever et avec M. Philippe Léon, attaché technique hôtellerie. La santé des Logis de
France est bonne en Côte d'Or car si des départs à la retraite ont entraîné 3
radiations, il y a eu 5 admissions.
Au niveau régional les Logis de France ont participé notamment avec le Comité régional
du tourisme, à de nombreuses actions à l'étranger et en France. Une nouvelle brochure
de 76 pages avec les 170 Logis de Bourgogne vient de paraître et les 200.000 exemplaires
seront diffusés sur 1998 et 1999.
M. Létard, président des Logis de France de Côte d'Or a rappelé le décès de Robert
Morlevat, fondateurs des Logis au niveau national avec deux autres personnes, qui comme
lui étaient conseillers généraux.
Les Logis de France représentent 22% du parc hôtelier indépendant et le chiffre
d'affaires 1996 a été proche de 9 milliards. Pour 1999, année du «cinquantenaire»,
les Logis ont le projet d'un livre de recettes.
La centrale de réservations concernera à la fin de cette année, les 3.706
hôtels-restaurants de l'association.
M. Leclère
M. Schiever, Mme Ougier, M. Létard, Mme Bordenave et M. Lavrençon.
L'HÔTELLERIE n° 2566 Hebdo 18 Juin 1998