Un salarié en CDI peut-il obtenir un report d'incorporation ?Pourriez-vous me dire s'il existe des dispositions législatives prévoyant le report d'incorporation d'un salarié qui bénéficie d'un contrat à durée indéterminée en qualité de second de cuisine ? (C.R. de Rochefort) Tout à fait, l'article L.5 bis A du code du service
national autorise les salariés en contrat à durée indéterminée à demander un report
d'incorporation. |
Pourriez-vous me communiquer les coordonnées de compagnies de croisières ? (R.B. de Dieulouard)
Voici les coordonnées de quelques compagnies de croisières :
Compagnie des Iles
du Ponant 60 bd Maréchal Juin 44100 Nantes Tél. : 02.40.58.14.95. Fax : 02.40.58.27.02. |
Croisières Costa
Paquet 5 bd Malesherbes 75008 Paris Tél. : 01.49.24.42.00. Fax : 01.49.24.42.01. |
Compagnie
Générale de croisières 2-4 rue Joseph Sansboeuf 75008 Paris Tél. : 01.42.93.81.82. Fax : 01.42.93.71.06. |
Silversea Cruises
9 rue Daru 75008 Paris Tél. : 01.40.53.82.25. Fax : 01.43.53.82.20. |
Croisières
Transtours 28 rue Saint-Roch 75001 paris Tél. : 01.44.58.26.26. Fax : 01.44.58.26.27. |
Navy Club
International 59 rue Beaubourg 75003 Paris Tél. : 01.48.04.76.20. Fax : 01.48.04.51.65. |
Croisières
Festival |
Prendre une gérance libre ou une gérance appointée ?Dans les années à venir, je serais intéressé à prendre la gérance d'un hôtel-restaurant. Pour ceci, je souhaiterais connaître les définitions de la gérance libre et appointée, les risques et avantages que cela comporte ainsi que les apports nécessaires à faire. (G.R. de Blois) En règle générale, on oppose la gérance libre
à la gérance salariée. La gérance libre est l'appellation courante de la
location-gérance. Le gérant libre exploite le fonds à ses risques et périls, moyennant
le paiement d'une redevance au propriétaire du fonds. Par opposition, dans le cas de la
gérance salariée, appelée aussi gérance appointée, le gérant salarié travaille et
gère pour le compte du propriétaire. Cependant, il faut faire ressortir que si le gérant n'apporte aucun financement (en
dehors de sa caution qu'il récupère en fin de gérance), il en repart de même. En
effet, en fin de gérance, il n'a droit ni au renouvellement du contrat, ni à une
indemnité de départ ou d'éviction, et ce quels que soient le travail ou les travaux
qu'il a effectués. Il peut même, dans certains établissements vétustes, être obligé
de faire les travaux de rénovation, avec pour seul bénéfice de faire de meilleures
affaires grâce aux travaux. Etant assimilé à un salarié, le gérant doit percevoir une rémunération. Celle-ci
sera fixée par accord avec le propriétaire du fonds et sera fonction de l'importance du
fonds remis en gérance, du travail effectué par le gérant. Ce salaire pourra prendre la
forme d'une somme fixe, d'un pourcentage ou d'une somme fixe accompagnée d'un
pourcentage. Mais dans tous les cas, cette rémunération mensuelle doit être au moins
égale au SMIC. |
Pourriez-vous me communiquer les adresses de la presse professionnelle restauration-hôtellerie pour la Suisse et l'Allemagne. (H.O. Les Angles)
En Suisse, vous avez le journal professionnel «Hôtel + Tourismus Revue» spécialisé
dans l'hôtellerie-restauration.
Hôtel + Tourismus Revue
Monbijou Strasse n°130
3001 Bern
Suisse
Tél. : 00.41.31.370.42.22.
Fax : 00.41.31.370.42.23.
En Allemagne, le journal de la profession s'intitule «Allgemeine Hôtel und Gastätten
Zeitung». Vous pouvez les contacter aux coordonnées suivantes :
Matthaes Verlag
PF 103144
727 Stuttgart
Allemagne
Tél. : 00.49.71.12.13.30.
Fax : 00.49.71.12.13.32.90.
Qui peut vendre des boissons à emporter ?A côté de mon bar-restaurant se trouve un point de vente de tabac-journaux. Celui-ci avec les beaux jours a mis une vitrine réfrigérée afin de pouvoir vendre des jus de fruits et des glaces. Cet établissement me fait concurrence, et je voudrais savoir s'il a le droit de vendre des boissons alors que ce n'est pas un débit de boissons. (M.G. de Pontoise) Les débits de boissons ainsi que les restaurants
qui disposent déjà d'une licence à consommer sur place peuvent avec leur licence vendre
des boissons à emporter à condition bien sûr de ne vendre que des boissons qui
correspondent à leur catégorie de licence. |
Les règles, les habitudes, le corporatisme, la crise... Tout cela a contribué et contribue toujours à conserver des horaires, des relations que je qualifierais de moyenâgeuse. Cette loi des 35 heures m'inspire espoir et crainte.
L'espoir :
Nous allons enfin devoir, pouvoir offrir des
horaires «normaux» à nos employés et ils le méritent. On ne peut éternellement
critiquer la formation, la motivation des gens que l'on recrute et leur offrir un salaire
minimum avec un maximum de contraintes horaires (soir, week-end) et d'amplitudes (43 h, 50
h, 60 h).
On ne peut que regretter le départ des meilleurs vers d'autres métiers, d'autres
organisations, sans reconnaître que nous leur offrons trop peu.
Les craintes :
L'application de cette loi, où des doutes subsistent (heures d'équivalence, avantages en
nature,...) pose deux problèmes : une nouvelle organisation et le financement de ces
mesures.
Le challenge n'est pas mince. Je ne suis pas donneur de leçons, je n'ai pas de recette
miracle, je ne suis pas magicien. Aujourd'hui, je suis convaincu que cet électrochoc est
une chance pour notre profession, mais je ne suis pas certain, pas certain du tout, que
mon épouse et moi, les salariés et leurs conseillers trouvions les solutions pour
assurer la pérennité de l'entreprise.
En 20 ans, nous avons calmement, ou à l'occasion de conflits internes, réussi à faire
évoluer les horaires, les contraintes, l'organisation, les relations pour arriver à une
structure viable économiquement et humainement.
Mesdames, Messieurs les représentants de la profession, la loi existe, ne pratiquez pas
la politique de l'autruche. Vous avez imaginé que la signature de la convention
collective de avril 1997 allait mettre les CHR à l'abri de la loi des 35 heures. Vous
vous êtes trompés, vous n'êtes ni les premiers ni les derniers. Il est temps d'ouvrir
les yeux, d'être réalistes.
Il vous faut pour la profession, négocier, discuter, informer. Les spécificités de
notre métier existent, nos problèmes sont nombreux.
Au mois de septembre 98, nous commencerons les négociations dans notre petite entreprise.
Aurions-nous plus de lucidité que vous ? Votre devoir de représentants d'une profession
toute entière est de prévoir, de négocier les évolutions auprès de ministres
(Travail, Finances...). Il y a du pain sur la planche et vous devez retrousser vos
manches. Au plaisir de vous lire à travers le journal L'Hôtellerie.
(C. Riviere)
J'ai relevé dans votre journal supplément magazine n°2560 du 7 mai 1998, une information relative à un produit de climatisation. Désirant avoir des renseignements complémentaires sur cet appareil (système FHE(Y)B), auriez-vous l'amabilité de me procurer l'adresse de la société qui fabrique cette mécanique ? (S.F. de Villemur)
La société Daikin propose son nouveau système de
climatisation le «FHE(Y)B» présenté sous forme de module, facile à installer. Cet
appareil silencieux se commande au moyen d'une télécommande fixe à affichage LCD. Il
existe en modèle «froid seul» qui peut s'utiliser en mode de refroidissement ou
ventilation seule, ou bien en modèle réversible qui permet de choisir la fonction
refroidissement ou chauffage.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires sur ce produit auprès de la
société Daikin aux coordonnées suivantes :
Daikin
55 avenue des Champs Pierreux
92012 Nanterre Cedex
Tél. : 01.46.69.95.69.
Fax : 01.47.21.41.60.
Les indemnités de maladie sont-elles prises en compte pour le calcul de l'indemnité de congés payés ?Pourriez-vous me dire si le complément de salaire versé lors des arrêts de travail pour maladie doit être pris dans le décompte des sommes à retenir pour le calcul annuel des congés payés dus à un employé ? (M.E. d'Orléans) L'indemnité de congés payés est égale au
dixième de la rémunération totale brute perçue par le salarié pendant la période de
référence (du 31 mai 1997 au 1er juin 1998). La période de référence est, en fait, la
période pendant laquelle on comptabilise les jours fériés. |
Suite à un reportage dans votre magazine n°2565 du 11 juin 1998, je serais intéressé de contacter BarmenAgency pour les formations et conseils sur les métiers du Bar. Pourriez-vous me communiquer leurs coordonnées ? (N.M. de Paris).
Vous pouvez contacter cette association aux coordonnées suivantes :
The BarmenAgency
Bercy Expo
40 avenue des Terroirs de France
75012 Paris
Tél. : 01.44.74.15.98.
Fax : 01.44.74.15.99.
En tant qu'employeur, je paye une partie de la cotisation de mes salariés à la retraite complémentaire. Pourriez-vous me dire quelle est la part exacte que je dois verser et quelle est la part du salarié ? (J.M. de Evron)
Depuis le 1er juillet 1973, tous les salariés des HCR
doivent être affiliés à un régime de retraite complémentaire, quel que soit leur
fonction ou leur niveau de qualification.
La cotisation à la retraite complémentaire est payée à la fois par l'employeur et le
salarié mais dans des proportions différentes.
En effet, la part versée par l'employeur est souvent plus importante que celle versée
par le salarié. Dans certains départements, l'employeur paye 60% du montant et le
salarié les 40% restants. Il est possible aussi que la répartition soit de 50% pour
l'employeur et 50% pour le salarié.
Mais, en aucun cas, le salarié ne doit verser plus de 50% de la somme. Il ne doit jamais
payer plus que son employeur.
L'HÔTELLERIE n° 2568 Hebdo 2 Juillet 1998