«L'idée nous est venue après la réception donnée lors de l'inauguration de
l'entreprise japonaise Sanden en Ille-et-Vilaine, rappelle Véronique Brégeon, la
maîtresse des lieux depuis 1991. A l'époque, le chef du Coq-Gadby réalise, en
collaboration avec un chef japonais, quelques sushis et autres gourmandises. Les Japonais
nous ont réellement encouragé et chaleureusement félicité».
Aujourd'hui, ce salon typique d'une trentaine de couverts accueille non seulement les
nombreux hommes d'affaires japonais, mais également «tous les amateurs d'exotisme».
Ces derniers, grâce aux efforts conjugués de Véronique Brégeon, experte en objets
d'art, et "de toute l'équipe", ne risquent pas d'être déçus. Tables
noires en bois, chaises "du grand-père», relookées pour l'occasion, toiles d'un
artiste japonais, lampes exotiques, orchidées ou bonzaï sur les tables et bien entendu
le tout sur fond de musique nipponne. Côté assiette, le chef Joël Evin propose quatre
formules de 50 F à 80 F (la "Découverte" comprend par exemple 2 sushis, 1
yakitori, 1 norimaki et une bière) et une carte comportant, à la pièce, sushi,
norimaki, yakitoti et salade japonaise. "En fait, les Japonais ne font pas un
repas comme nous l'entendons avec entrée, plat, dessert. Chez eux, le grignotage est
permanent, explique Véronique Brégeon. Mais nous ne sommes pas sectaires. Si,
parmi une assemblée, une personne désire manger à la française, nous lui proposons
notre carte traditionnelle." Pour accompagner ces mets, le Coq-Gadby propose des
bières japonaises, du vin blanc ou du thé vert.
Ouvert tous les mercredis, ce salon peut par ailleurs être réservé pour des repas
d'affaires ou autres et le personnel du Coq-Gadby propose "son service traiteur
avec livraisons à domicile."
O. Marie
Le salon japonais du Coq-Gadby (une trentaine de couverts) accueille non seulement
les nombreux hommes d'affaires japonais, mais également «tous les amateurs d'exotisme».
L'HÔTELLERIE n° 2571 Hebdo 23 Juillet 1998
Podcasts
