Un courrier personnel vient d'être adressé aux 577 députés, aux 318 sénateurs et
aux maires des 160 plus grandes villes de France, que nous reproduisons en entier dans nos
colonnes.
Un double objectif pour cette action nationale :
- Informer les élus de la République française de l'injustice qui pèse sur les hôtels
au regard des normes de sécurité incendie par rapport aux résidences de tourisme.
- Proposer qu'une nouvelle loi ne s'attache plus à la dénomination de l'exploitation
mais à la nature de l'activité pour définir les différentes obligations.
«Il suffit qu'un seul élu accepte de porter une attention toute particulière sur la
demande du Syndicat des hôteliers de Nice-Côte d'Azur pour que l'idée fasse son chemin,
d'autres élus suivront et la victoire sera à portée de main», expliquent les
responsables du syndicat, précisant, «en tout cas, si cette action n'aboutit pas, le
syndicat, présidé par Jean-Paul Cordero, a encore deux cordes à son arc et tout autant
spectaculaires, sinon plus.» On est donc prévenus : les Niçois seront tenaces sur
ce dossier.
C. Roussel
Monsieur le député, Depuis plusieurs années, notre syndicat professionnel dénonce les
inégalités de traitement qui ne cessent de se développer entre les hôtels et les
résidences de tourisme et, plus particulièrement, nous voulons aujourd'hui vous
entretenir du sujet de sécurité incendie. J.-P. Cordero,
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L'HÔTELLERIE n° 2575 Hebdo 20 Août 1998