"Dans un article intitulé "Galipettes...", paru dans votre édition du
2 juillet dernier, votre journaliste "PAF" a cru devoir s'offusquer de ma
réaction d'indignation à la suite de l'adjudication des murs et du fonds du Palace aux
frères Blanc pour 7,5 MF, et mettre en cause mes qualités de gestionnaire en des termes
particulièrement désobligeants, voire franchement diffamatoires.
Ce faisant, il a énoncé un certain nombre de contrevérités auxquelles je tiens à
apporter les précisions et correctifs suivants :
- C'est la fermeture de trois mois du Palace qui a porté cette affaire devant le tribunal
de Commerce de Paris. Michaël Hucknal avait fait une proposition de continuation
sérieuse et importante de 50 MF, qui prévoyait de conserver le personnel et de payer les
créanciers. Cette proposition a été établie en accord avec tous les créanciers. C'est
donc à notre grand étonnement que le tribunal de Commerce a décidé de mettre le Palace
en liquidation.
- S'agissant du prétendu échec du Reginskaïa, je tiens à préciser que les locaux
appartenaient à la galerie des Champs-Elysées qui m'a proposé à son ouverture, un
contrat de création et d'animation. J'ai donc créé puis animé le Reginskaïa pendant
deux ans, jusqu'à ce que la galerie des Champs-Elysées, préférant tout simplement
récupérer les locaux pour en faire un restaurant traditionnel, me propose en échange de
racheter les murs qui sont aujourd'hui ceux du Régine's.
- Ledoyen, concession de la mairie de Paris, était une affaire en perdition fermée
depuis plus d'un an, dans laquelle notre groupe a investi 40 MF pour faire de ce lieu,
alors en ruine, l'endroit superbe qu'il est aujourd'hui. Cette affaire faisait 20 millions
de chiffre d'affaires avant sa fermeture, nous avons porté ce chiffre à 45 millions.
Ledoyen a été cédé dans des conditions tout à fait normales. Ledoyen est aujourd'hui
l'une des affaires les plus prestigieuses de Paris.
- En ce qui concerne enfin le Cheval Blanc à Nîmes, votre journaliste laisse entendre
que je serais à l'origine de la déconfiture de cet hôtel et des conséquences
fâcheuses qu'elle a pu avoir pour les contribuables de cette ville. En réalité, lorsque
notre groupe est intervenu pour prendre la gérance de cette affaire, des sommes
considérables y avaient d'ores et déjà été investies par la SENIM, SA d'Equipement de
Nîmes Sud. Par ailleurs, cette société a été condamnée, par jugement du tribunal de
Commerce de Paris, en date du 9 mai 1997, (procédure pendante devant la Cour d'appel) à
payer à maître Pierrel, ès qualités de liquidateur de la SARL Le Cheval Blanc, le
montant du passif déclaré". J.-P Guazzini, avocat à la Cour
L'HÔTELLERIE n° 2576 Hebdo 27 Août 1998