Dans le Gard
Le développement des Fumades passe par l'ouverture d'un hôtel. Tel est le constat formulé par le conseil général du Gard, qui a relancé il y a dix ans cette petite station thermale proche d'Ales, dans les Cévennes. Spécialisée dans le traitement des voies respiratoires et la dermatologie, la station gardoise accueille chaque année 2 200 à 2 500 curistes mais ne propose que des hébergements en meublés. Le département a donc fait étudier récemment les conditions de la réouverture du Grand Hôtel du Parc, fermé depuis plusieurs années. L'étude, confiée au cabinet Liquation (Aix-en-Provence), a conclu qu'il y avait place dans la région alésienne pour un hôtel-restaurant deux à trois étoiles d'une trentaine de chambres, à condition que la station se dote également d'un centre de remise en forme et s'ouvre ainsi au tourisme de santé. A la réhabilitation de l'ancien hôtel thermal, est toutefois jugée préférable la construction d'un établissement neuf. L'investissement est estimé à 10 millions de francs, auxquels s'ajouteraient les quelque 4 millions de francs nécessaires à la construction d'un établissement de remise en forme. Le conseil général a chargé le même cabinet d'études de rechercher les investisseurs susceptibles de prendre en charge cette double opération. "Avec une offre d'hébergement adaptée et un programme de développement touristique du pays d'accueil, nous pouvons espérer porter à 3 000 curistes par an la fréquentation de la station", estime Philippe Gressin, directeur du développement économique et de l'aménagement du territoire au conseil général.
J. Lelong
L'HÔTELLERIE n° 2598 Hebdo 28 Janvier 1999