Rubrique animée par
Pascale Carbillet.
Exclusivement réservée aux établissements abonnés. pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr
* J'ai lu dans votre journal qu'il existait une sorte d'association de la crêpe qui proposait des recettes de crêpes originales. Je souhaiterais organiser des animations autour de la crêpe dans mon établissement en cette période de Chandeleur. Pourriez-vous me donner les coordonnées de cette association ? (S.S. de Marseille)
Le Comité Chandeleur créé en 1997 a pour but de promouvoir et de faire perdurer la
tradition des crêpes et des galettes. A cet effet, le Comité Chandeleur a mis en place
un important dispositif de communication afin de sensibiliser le grand public aux fêtes
traditionnelles de la Chandeleur et de mardi gras. Il souhaite développer et faciliter
l'accès à des recettes nouvelles, variées et originales pour que la tradition des
crêpes et des galettes vienne ou revienne côtoyer notre quotidien.
Dans ce but, le Comité Chandeleur édite un ouvrage original de 200 pages qui comporte
365 recettes de crêpes. Afin de simplifier la consultation, les recettes sont classées
par thème, c'est-à-dire recettes de crêpes pour l'apéritif, en plat principal, pour le
dessert, pour les fêtes, recettes du monde entier, voire même des crêpes minceur. Pour
se procurer ce livre, au prix de 29 francs port inclus, il vous suffit d'envoyer un
chèque à l'adresse suivante :
Comité Chandeleur
BP 112 - 91322 Wissous CEDEX
Vous pouvez également retrouver ces recettes de crêpes sur le serveur Minitel :
3615 code Les crêpes.
* Mon ami vient d'être embauché en région parisienne. Je voudrais démissionner de mon poste de travail pour le suivre, mais je n'ai pas encore trouvé de travail. Je voudrais donc savoir si, en qualité de concubine (depuis plus de cinq ans, mais nous n'avons pas fait établir de contrat de concubinage), j'ai le droit en cas de démission à des indemnités pour rapprochement ? (M.D. de Toulouse)
En principe, un salarié privé d'emploi à la suite d'un départ volontaire ne peut prétendre aux indemnités d'assurance chômage. Ceci a pour but d'éviter que des salariés démissionnent pour percevoir le chômage. Cependant, dans certains cas, le salarié peut être en présence de circonstances où il se trouve acculé à la démission sans véritable choix. C'est pourquoi dans certains cas la commission paritaire de l'Assedic permet au salarié de bénéficier de l'allocation unique dégressive. Il s'agit des cas de démissions considérées comme légitimes. Mais attention ! Cette liste est limitative.
- Démission pour suivre son conjoint changeant de domicile pour exercer un nouvel
emploi.
Ceci quel que soit le motif à l'origine du changement professionnel, que cet emploi soit
pris à la suite d'une mutation, d'une démission ou bien si le conjoint était privé
d'emploi.
Le changement de résidence peut aussi s'expliquer par un prochain mariage du salarié,
mais à la condition que moins de deux mois s'écoulent entre la date de la fin de
l'emploi et celle du mariage.
Cette hypothèse, la démission pour suivre son conjoint, s'applique aussi au concubin ou
à la concubine, dès lors qu'il est établi que le concubinage est antérieur à la
rupture du contrat de travail. Ce qui est votre cas. Il n'est pas obligatoire d'avoir un
certificat de concubinage, il faut le prouver par tous moyens. Un des moyens efficaces est
la déclaration fiscale des revenus des deux conjoints montrant un domicile commun.
- Démission d'un salarié âgé de moins de 18 ans pour suivre ses ascendants (parents
ou personne exerçant l'autorité parentale).
- Démission d'un salarié titulaire d'un contrat emploi-solidarité ou contrat
d'orientation pour exercer un nouvel emploi ou pour suivre une action de formation.
- Démission pour le non-paiement des salaires concernant des périodes de travail
effectuées, mais à la condition que le salarié puisse justifier d'une ordonnance de
référé lui allouant une provision de sommes correspondant à des arriérés de
salaires.
- Démission d'un salarié victime d'un acte susceptible d'être délictueux pendant
l'exécution de son contrat de travail, mais à la condition qu'il puisse justifier
avoir déposé plainte auprès du procureur de la République. Ces actes délictueux
peuvent être notamment : viol, violence, atteinte à la vie privée, harcèlement
sexuel...
- Démission au cours de la période d'essai d'un emploi repris suite à un
licenciement ou une fin de contrat à durée déterminée sans avoir eu le temps de
s'inscrire comme demandeur d'emploi. Mais la période d'essai ne doit pas être
supérieure à 91 jours.
- Démission d'un emploi pour occuper un nouvel emploi à durée indéterminée, et
le nouvel employeur rompt le contrat de travail pendant la période d'essai qui ne doit
pas être supérieure à 91 jours. Mais dans ce cas, le salarié doit pouvoir justifier de
3 ans d'affiliation continue dans une ou plusieurs entreprises cotisant au régime de
l'assurance chômage.
- Démission dans le cadre d'un contrat de travail "de couple ou
indivisible" du conjoint consécutive au licenciement ou à la mise en retraite de
l'autre conjoint. Cette hypothèse concerne notamment les concierges d'immeubles ou les
cogérants de succursales.
- Démission d'un journaliste professionnel dans certaines hypothèses (clause de
conscience...).
* Existe-t-il
une association régionale des maîtres d'hôtel en région PACA ? Dans l'affirmative,
pouvez-vous me communiquer leurs coordonnées pour pouvoir les joindre ?
(P.G. de Saint-Jean-de-Muzols)
Il existe effectivement une Association des maîtres d'hôtel sur la Côte d'Azur, que
vous pouvez joindre aux coordonnées suivantes :
Association des maîtres d'hôtel-Côte d'Azur-FAST
Lycée hôtelier Paul-Valéry
1 avenue Saint-Jacques
06500 Menton
Tél. : 04 92 10 53 52
Fax : 04 92 10 53 58.
Président : M. Georges Berardo
Je me permets de vous écrire ces quelques lignes afin de vous faire part de mon
indignation à propos d'un article concernant mon établissement paru dans le Figaro
magazine de cet été, cela pourra peut-être éviter à des confrères de subir un
sort similaire.
J'ai été contacté par le photographe du Figaro qui m'a informé que mon
hôtel avait été choisi pour faire l'objet d'un article. Je l'ai donc accueilli, lui et
son assistant, comme il se doit. Ce monsieur très sympathique me disait que l'impact de
cet article serait une bonne publicité pour l'hôtel, mais le journaliste qui a écrit
l'article n'était pas de son avis...
"... Dommage qu'avec un tel joyau de la table cela ne soit pas à la hauteur. A
la piscine, on vous apporte votre Américano dans un verre en plastique. La bourride (?)
sans bouillon est composée d'étranges poissons, de bulots et d'une sauce bizarre. Le
personnel - excellent - semble désolé de servir pareille pitance. Une si belle maison
avec un si mauvais chef, quelle tristesse !"
Nous ne prétendons à aucune distinction gastronomique, nous avons une cuisine qui est
bonne avec un bon rapport qualité/prix et notre indice de satisfaction clientèle est
excellent. D'ailleurs, bon nombre d'entre eux ont promis d'écrire au journal pour
s'indigner de tels propos. Il semble que ce journaliste ait eu envie de nuire. Par exemple
quand il mentionne son apéritif, il oublie de dire que sur la piscine il est écrit sur
toutes les tablettes près des matelas que, pour des raisons de sécurité, les verres n'y
sont pas autorisés et que seuls les gobelets plastique sont servis et à un tarif unique.
Cette mesure donne entière satisfaction à notre clientèle.
Vous pouvez imaginer mon sentiment à la lecture du journal qui assassine
littéralement notre chef qui travaille depuis 5 ans avec moi. Je pense que l'on a abusé
de ma confiance et que notre profession ne doit pas tolérer ce genre de propos
diffamants. Il y a des façons plus courtoises de dire les choses, surtout dans un journal
sérieux qui ne peut être assimilé à d'autres journaux sans scrupule qui fondent leurs
ventes sur des articles à scandale sans lesquels ils n'auraient pas de raison d'être. Et
si notre cuisine ne plaisait pas à ce monsieur, pourquoi avoir sélectionné notre hôtel
?
Peut-être pourriez-vous m'aider à crier mon indignation et éviter à des confrères
de tomber dans ce genre de piège.
(Eric Thébault de Bandol)
L'HÔTELLERIE n° 2600 Hebdo 11 Février 1999