Carnaval 1999
Principale animation de la ville de Nice, le carnaval représente pour l'hôtellerie niçoise une période particulièrement chargée notamment pour l'hôtellerie indépendante et familiale classée 1, 2 et 3 étoiles sans oublier les meublés.
Cette année la 115e édition se déroulera du 13
février au 28 février 1999 avec pour thème "Roi du XXe siècle". Il s'agira
d'une rétrospective et d'un hommage aux artistes aquarellistes Alexis et Gustav-Adolf
Mossa dont les uvres et les différentes réalisations ont animé les corsi pendant
près de 90 ans. L'année dernière le carnaval avait accueilli plus d'un million de
spectateurs, ce qui fut un record. Le millésime 1999 s'annonce exceptionnel puisqu'un
autre record à d'ores et déjà été battu, celui des réservations. En effet, au 1er
décembre 1998, 76 073 places ont été retenues soit une augmentation de 57,4 % par
rapport à l'année précédente. Il faut noter une demande étrangère plus forte en
provenance notamment de l'Italie et du Japon. Le Syndicat des hôteliers de Nice-Côte
d'Azur et l'office de tourisme et des congrès de Nice ont réussi à mobiliser les
hôteliers, et des forfaits carnaval groupes et individuels, très attractifs, sont à la
disposition des clients. Il faut rappeler que, depuis 1996, le carnaval est organisé par
l'office de tourisme de Nice qui, depuis cette date, a confié le soin de repenser
l'événement à Gad Weil, organisateur de spectacles. Force est de constater que Gad Weil
a réussi son pari en redonnant au carnaval un espace festif et en permettant au public de
participer pleinement aux festivités. A côté des sept défilés carnavalesques, cinq
batailles de fleurs sont également programmées. Autant dire que le dernier carnaval du
siècle devrait être une véritable apothéose avec les vingt chars qui resteront gravés
dans la mémoire des visiteurs. Les hôteliers niçois qui ont décoré leur hôtel et
déguisé leur personnel de réception, sont également prêts pour que leurs clients
oublient les soucis quotidiens et ne pensent qu'à faire la fête. Le confetti sera de
mise à Nice et même si les femmes de chambre en retrouvent jusque dans les lits, elles
auront quand même le sourire parce qu'en février, les hôtels sont quasiment complets :
c'est bon pour le moral.
C. Roussel
L'HÔTELLERIE n° 2600 Hebdo 11 Février 1999