Roland Magne
Reprenant les propos du
président Jond, Roland Magne a affirmé la volonté de la Confédération de travailler
avec les autres centrales patronales. "L'Intersyndicale est une nécessité, je
serais tenté de dire, une nécessité absolue. Nos professions doivent, sur les principes
qui les unissent, parler d'une seule voix." Si, pour le président de la
Confédération, l'adhésion à la création d'une Intersyndicale est "sans
réticence ni équivoque", il n'en reste pas moins que pour lui la survie de la
CFHRCD est une évidence de par l'existence d'une spécificité de tous les indépendants,
qui exercent leur métier à leur compte avec tous les risques que cela implique. "Ceux
qui partagent les mêmes valeurs doivent pouvoir s'y retrouver mais s'y retrouver ne
suffit pas. Il faut réunir nos différences pour en faire une généralité nationale."
De là, Roland Magne a communiqué les points sur lesquels la CFHRCD souhaitait se
restructurer pour mieux répondre aux besoins de ses adhérents et pour conforter sa
représentativité. "Nous devons aller vers un grand syndicat de services,
a-t-il prévenu, là où les grandes entreprises trouvent les réponses en interne sur
les problèmes de réglementation fiscale, sociale, financière, les indépendants, chefs
de petites entreprises, devant les trouver dans leur syndicat, avec une conférence digne
des plus grands groupes."
L'HÔTELLERIE n° 2607 Hebdo 1er Avril 1999
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