Logis de France en Finistère
"Je ne considère pas la fédération du Finistère comme des opposants systématiques." Renée Ougier, est venue faire la paix dans le Finistère.
Il n'y avait pas vraiment la
guerre mais Renée Ougier, femme de dialogue et de concertation, a souhaité sceller
l'entente cordiale avec ces Bretons dynamiques, entreprenants mais quelquefois un peu
entêtés... Mission accomplie. Le président finistérien, Jean Saout, restaurateur de
renom à l'enseigne du Clos du Pontic à Landerneau, a reçu le message 10/10. "Vous
avez su, Madame, redonner la parole aux adhérents. Avec vous la fédération nationale,
qui fête ses cinquante ans cette année, est devenue très démocratique." Et
pour finir une pointe d'ail : "Vous devez être douée pour le ménage car vous
avez su aussi faire place nette."
Le président finistérien, après avoir réglé les problèmes classiques d'une
assemblée générale, a lancé un dernier message en mettant l'accent sur une
préoccupation de demain, à savoir les 35 heures en 2002 : "Certains petits
hôtels de campagne ne pourront pas tenir avec le régime des 35 heures. Ils envisagent
d'ores et déjà la fermeture." Un souci enregistré par le vice-président du
conseil général du Finistère, président du comité départemental du tourisme, qui a
tenu à assurer les Logis du soutien de l'assemblée départementale. Il faut savoir que
dans le Finistère, les Logis de France c'est 78 hôtels et 900 emplois.
A. de Sigoyer
Renée Ougier, pacificatrice.
L'HÔTELLERIE n° 2610 Hebdo 22 Avril 1999