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Les restaurateurs locaux s'organisent

Une trentaine de restaurateurs auvergnats se sont regroupés au sein d'une association pour se préparer à gagner la concession de l'unité de restauration du futur Centre européen du volcanisme.

Le Centre européen du volcanisme doit ouvrir ses portes en juillet 2001. Le conseil régional, initiateur du projet, prévoit 500 000 visiteurs dès la première année d'exploitation. Il vise 800 000 personnes au bout de cinq ans. "C'est clair, il n'y aura pas d'hôtels construits dans la chaîne des puys. Les maires des communes s'y sont engagés", a rappelé récemment Valéry Giscard d'Estaing, président du conseil régional, lors d'une visite du chantier pour les élus du Puy-de-Dôme. Pas d'hôtel, certes. Mais une restauration rapide, un restaurant classique et une sandwicherie sont prévus sur place. Cette unité sera en concession. Les termes de l'offre ne sont pas encore connus. Mais les restaurateurs locaux n'ont pas attendu pour se structurer. Ils se sont regroupés pour former l'AERCEV (Association d'étude pour la restauration dans le centre européen du volcanisme). "Au total, nous rassemblons une trentaine d'hôteliers-restaurateurs de toute la région, souligne Max Duron, président de l'association, mais surtout des alentours du site lui- même : Royat, Châtel-Guyon, Volvic... Notre but : créer une société avec les membres de l'association pour soumissionner à l'appel d'offres de concession de la restauration." De plus des contacts ont été pris avec SIGHOR (Société des indépendants gestionnaires en hôtellerie-restauration) qui regroupe une soixantaine d'associés, tous exploitants indépendants. Créée il y a une douzaine d'années, elle avait remporté l'exploitation de l'aire des Volcans sur l'autoroute Paris-Clermont, puis celle de l'aire de Doyet (Allier). Elle vient d'enlever celles de Séverac le Château (Aveyron) et d'Uzerche (Corrèze).

Une autoraute à proximité
Cela montre son expérience et son savoir-faire. En attendant de voir évoluer le projet, Max Duron tient à préciser que des plans de rénovation ou d'agrandissement pour les hôtels existants verront le jour, "mais pas avant l'ouverture du site lui-même, parce qu'avec Vulcania, la saison ne dépassera pas 5 mois". Quant à la possibilité d'implantation de chaînes hôtelières, il ne l'envisage pas avant 2005. Une bretelle de l'autoroute Lyon-Clermont-Bordeaux se situera à une douzaine de kilomètres au nord du site.
P. Boyer

Max Duron, président de l'association d'étude pour la restauration dans le Centre européen du volcanisme, envisage d'agrandir son établissement Chez Pichon (Orcines, Puy-de-Dôme).

L'HÔTELLERIE n° 2614 Hebdo 20 Mai 1999