Rubrique animée par
Pascale Carbillet.
Exclusivement réservée aux établissements abonnés. pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr
* Je suis à la recherche d'une société qui pourrait me fournir des photophores qui fonctionnent si possible avec des cartouches de gaz. Pourriez-vous m'indiquer une piste ? (C.P. de Paris)
Les photophores sont des coupes en verre où l'on place en général une bougie pour
créer un éclairage d'ambiance. Certains fournisseurs proposent ce produit avec des
cartouches de recharge à huile ou à gaz. Vous pouvez à cet effet, contacter la
société Pim Line ou le catalogue Mil'Achat qui regroupe et centralise un grand nombre de
fournisseurs.
Pim Line
42 rue d'Emmersweiler
57600 Forbach
Tél. : 03 87 87 78 78
Fax : 03 87 87 79 79.
Mil'Achat
25 rue de la Plaine
75020 Paris
Tél. : 01 46 59 00 00
Fax : 01 46 59 00 22
E-Mail : milachat@milachat.tm.fr
Site internet : www.milachat.tm.fr
* Je suis propriétaire d'un hôtel-restaurant et mon règlement intérieur est vieux d'une vingtaine d'années. Quelles sont les règles à respecter. Quel doit être le contenu de ce document ? A quoi doit-on faire attention ? (N.A. de Royan)
La loi du 4 août 1982 modifiée par les lois du 31 décembre 1991 et du 2 novembre
1992 indiquent de façon très précise ce que doit contenir le règlement intérieur. Ces
textes sont repris par l'article L 122-34 du Code du travail.
Ce que doit fixer le règlement intérieur :
L'article L 122-34 du Code du travail prévoit 4 domaines dans lesquels le règlement
intérieur s'applique :
m
Les mesures d'application de la réglementation en matière d'hygiène et de sécurité
dans l'entreprise :
Il peut s'agir de consignes relatives à l'activité de l'entreprise ou issues d'un texte
spécifique. Les conditions générales de sécurité doivent également être fixées.
Cela peut concerner le mode d'utilisation d'une machine dangereuse, comme une machine à
trancher par exemple. En ce qui concerne l'hygiène, ce peut être une consigne
interdisant aux employés de prendre leurs repas sur leur lieu de travail. Ce peut être
aussi la reprise de la réglementation en vigueur obligeant les salariés à se soumettre
à une visite médicale, par exemple.
m
Les conditions dans lesquelles les salariés doivent rétablir les conditions de travail
à la demande de l'employeur :
Le règlement intérieur peut prévoir quel devra être le comportement des salariés dans
une situation dangereuse comme un incendie. Mais attention, il ne faut pas que cela porte
atteinte au droit de retrait dont disposent les salariés. En effet, on ne doit pas
pouvoir reprocher au salarié de quitter son poste de travail si sa vie est mise en
péril.
m
Les règles en matière de discipline et notamment les sanctions que peut éventuellement
prendre l'employeur :
Ces règles disciplinaires doivent être nécessaires pour que l'entreprise atteigne son
but économique et que les salariés puissent coexister dans des conditions normales. Des
dispositions injustifiées par l'intérêt de l'entreprise pourraient être considérées
comme des brimades. Ce sera par exemple le cas pour une interdiction de chanter ou de
porter un badge sans que cela ne soit imposé par la nature du travail.
En général, ce chapitre concerne les horaires de travail, l'obéissance à l'ordre
hiérarchique, l'obligation de demander une autorisation pour s'absenter...
En ce qui concerne les sanctions en cas de non-respect d'une disposition, il faut qu'elles
soient prévues, et classées selon leur importance, dans le règlement intérieur. Ces
sanctions peuvent être, par exemple, l'avertissement, la mise à pied, la mutation, la
rétrogradation, le licenciement.
m
Les droits de la défense des salariés :
Il s'agit en fait des garanties de procédure dont bénéficient les salariés qui font
l'objet d'une sanction. Ainsi, le salarié doit, avant toute mesure répressive, être
convoqué par l'employeur et informé par écrit des griefs retenus contre lui. Les
procédures prévues par le Code du travail doivent être respectées ; à défaut, la
sanction ne serait pas valable.
Le contenu du règlement intérieur est limitatif. Vous ne pouvez donc pas y inclure des
dispositions qui ne portent pas sur d'autres domaines que l'hygiène et la sécurité, la
discipline ou les droits de la défense des salariés. La grande limite d'un règlement
intérieur qu'il ne faut jamais perdre de vue, c'est la liberté individuelle des
salariés. Il ne doit pas y avoir de clause qui porte atteinte à la dignité, à
l'honneur, au mariage, à l'intégrité physique, à la liberté de conscience, d'opinion,
au droit syndical, au droit de grève...
* Je viens de reprendre un restaurant qui n'avait pas été exploité depuis quelque temps et le petit matériel de cuisine est abîmé. Je voudrais donc le changer. Pourriez-vous m'indiquer quelques adresses de fournisseurs capables de me vendre ce type de matériel ? (A.H. de Nantes)
En ce qui concerne le petit matériel de cuisine, voici une liste de fournisseur qui seront certainement à même de vous satisfaire. Cette liste n'est bien évidemment pas exhaustive et il existe d'autres fournisseurs que vous connaissez peut-être déjà.
Etablissements
Bron-Coucke ZA Ouest des Marquisats 74550 Orcier Tél. : 04 50 73 90 01 Fax : 04 50 70 58 31. Etablissements Combrichon Le Jeune |
Lacor "Effragne" Escoutoux 63300 Thiers Tél. : 04 73 80 76 93 Fax : 04 73 51 04 51. Etablissements L. Tellier |
* Lorsque, dans le bail commercial, figurent les mentions classiques d'entretien des locaux, fenêtres, murs, s'agit-il de maintenir lesdites fenêtres en l'état, telles que les nous avons trouvées, ou devons-nous les rénover, sachant que l'immeuble est ancien ? (N.T. de Brest)
Il est toujours difficile pour un locataire, lorsqu'il est en présence de clauses explicites dans son contrat de bail, de remettre celles-ci en cause lorsqu'il "sent" qu'elles ne sont pas justifiées. C'est ce que vous faites, et vous avez raison : une telle clause, servant à défaire le bailleur de son obligation de réparation est, pour partie, dénuée de force. En effet, si vous êtes effectivement tenu d'entretenir tel "un bon père de famille" les locaux, fenêtres et murs, l'article 1755 du Code civil précise que "aucune des réparations réputées locatives n'est à la charge des locataires, quand elles ne sont occasionnées que par vétusté ou force majeure". Ainsi, lorsque la dégradation est imputable à l'écoulement du temps et à un usage normal et légitime de la chose louée, c'est au bailleur de faire les réparations, ce qui semble être le cas en ce qui concerne vos fenêtres. Cette solution a été à de maintes reprises confirmée, et notamment dans une décision de la 3e chambre civile de la Cour de cassation du 17 octobre 1990.
L'HÔTELLERIE n° 2618 Hebdo 17 Juin 1999