Coca-Cola
Pour une fois, les CHR n'ont
pas été dans l'œil du cyclone. Ce sont les canettes de Coca-Cola, distribuées
principalement en hypers, petits commerces et vente à emporter, qui sont incriminées.
Vendredi dernier, dans un communiqué à la presse, Coca-Cola France faisait savoir en
outre que "seul un nombre limité de canettes" était concerné. Ces
boîtes, produites effectivement dans l'usine de Socx, près de Dunkerque, concerneraient
uniquement le marché belge et si quelques-unes étaient apparues en France, cela était
dû à la "libre circulation des marchandises". "Toute canette
qui ne comporte pas de mention en flamand est hors de cause", affirme-t-on chez
Coca-Cola, ajoutant que toutes les bouteilles, verre ou plastiques, ainsi que les sirops
utilisés pour les postmix sont "hors de cause". Quant aux analyses
pratiquées par la firme, les résultats mettent en cause le processus de distribution :
"Pour être transportées, ces canettes sont superposées sur des palettes.
Celles-ci ont été en contact avec une substance chimique. C'est cette substance qui a
causé la pollution sur la partie extérieure et qui a pu incommoder les consommateurs",
conclut Coca-Cola France.
Dans l'Hexagone, les clients des CHR n'ont pas succombé à la panique, en continuant dans
l'ensemble à commander sereinement leur boisson préférée le week-end dernier. Si vous
avez un doute sur vos stocks, un numéro vert (gratuit) a été mis à la disposition des
consommateurs : le 0 800 800 801. Sachez également que les lots interdits à la vente
comportent les codes produits suivants : DU, DV, DW, DP et DX.
L'HÔTELLERIE n° 2619 Hebdo 24 Juin 1999
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