Bordeaux
"Le Cirque, c'est la
guinguette de l'an 2000. J'ai voulu créer un restaurant convivial, original par son
offre, ses prix très serrés, tous affichés en euros, et par son cadre, dont la
structure légère met en valeur la beauté du site et permet aux clients d'observer la
préparation des plats." Habillé de bois et de vitrages, l'établissement de 150
couverts avec la terrasse met en valeur les deux types de cuisson proposées. D'un côté,
une rôtisserie Bonnet, qui autorise tous les types de cuisson pour les brochettes de
poissons ou pavés, les carrés d'agneaux, côtes de buf rôties, cuisses de lapin
farcies, brochettes de fruits frais... Et de l'autre, le barbecue au charbon de bois
destiné aux entrecôtes, pavés... accompagnés de frites maison ou de riz. La carte des
vins se veut cosmopolite, avec des crus bordelais, mais aussi aquitains dont le jurançon,
ou étrangers, de Chili, d'Argentine, d'Australie, de Californie ou du Maroc. Dix
salariés se relaient 7 jours sur 7.
Déjà propriétaire de la Taverne du Médoc à Blanquefort, (ouverte en 1992), de la
Taverne de Pessac (1994), de Casa Nueva à Bordeaux (1995) et de la Taverne d'Eysines
(1997), soit un chiffre d'affaires de 20 MF pour l'ensemble, Roland Bidou qui doit sa
fortune à son ancienne activité dans l'agroalimentaire vendue fort bien en 1990, compte
bien développer le concept du Cirque dans d'autres lieux, toujours au bord de l'eau.
"C'est le premier de tous les 'bébés' que j'ai envie de cloner",
confie-t-il, rêvant d'un nouveau Cirque, sur le Bassin d'Arcachon...
B. Ducasse
L'HÔTELLERIE n° 2622 Hebdo 15 Juillet 1999