Var
Le groupement Art de vivre en Provence cherche à suivre les évolutions du marché international : prestations haut de gamme et ouverture à l'année.
Les 12 établissements membres du groupement hôtelier varois Art de vivre (*) en Provence s'engagent dans une politique de cohésion plus grande de leurs prestations. "Nous ne voulons pas homogénéiser les établissements, mais la qualité de nos prestations, pour arriver à une plus grande unité de l'offre. Aujourd'hui, on ne peut plus envisager d'avoir des membres qui ne proposeraient pas de piscine ou de télévision par satellite, par exemple", explique Jean-Claude Bénichou, président du groupement et propriétaire de l'Orée du Bois, au Muy. Regroupant des deux, trois et quatre étoiles du Var intérieur depuis 1994, Art de vivre en Provence s'est donné pour mission de tirer les prestations de ses membres vers le haut pour augmenter le taux d'occupation et la rentabilité de tous les établissements. "Ce qui prime aujourd'hui, c'est faire de la qualité, poursuit Jean-Claude Bénichou. Partout, c'est l'hôtellerie d'au moins deux étoiles qui a le vent en poupe."
Ouverture à l'année
Mais faire la qualité donne aussi des obligations. Art de vivre en Provence demande
maintenant à tous ses membres d'ouvrir à l'année. "Aujourd'hui, l'ouverture
saisonnière n'est plus compatible avec une qualité homogène d'année en année. Pour un
véritable suivi et un niveau toujours égal de prestations, l'ouverture à l'année est
indispensable. Nos membres ne s'en plaignent pas. Ils enregistrent des taux d'occupation
à l'année satisfaisants, tout en fidélisant une clientèle de basse saison."
Accueillant une clientèle de plus en plus étrangère et extra-européenne, ne voyageant
pas pendant les périodes de congés scolaires (retraités, etc.), les hôtels doivent
savoir être souples. "Nous devons avant tout nous adapter aux demandes des
différents marchés. Par exemple dans mon établissement, suite à une demande d'un
tour-opérateur néerlandais, nous avons modifié toutes nos douches : les Hollandais,
nous a-t-on dit, aiment prendre leur douche pommeau suspendu... Un détail peut-être,
mais qui peut faire la différence. C'est cet esprit d'écoute que nous voudrions
développer chez nos adhérents."
(*) Le Calalou (Moissac-Bellevue) ; Lou Calen (Cotignac) ; La Bastide de Tourtour (Tourtour) ; Hostellerie de l'Abbaye (Le Thoronet) ; Le Mas de Causserène (Le Cannet-des-Maures) ; Les Etoiles de l'Ange (Draguignan) ; Aurélia (Les Arcs-sur-Argens) ; Hostellerie du Moulin de la Foux (Draguignan) ; L'Orée du Bois (Le Muy) ; Hostellerie des Gorges de Pennafort (Callas) ; Auberge des Pins (Tourrettes) ; Le Relais du Lac (Montauroux).
L'HÔTELLERIE n° 2628 Hebdo 26 août 1999
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