Aix-les-Bains
Si le feuilleton du groupe Partouche avec l'hôtel Hilton-Lyon et son casino n'est pas terminé, celui d'Aix-les-Bains avec le Parc Hôtel et son branchement sur les sources thermales ne l'est pas non plus.
Le tribunal administratif de
Grenoble a rejeté la requête des sociétés EGH (Européenne de gestion hôtelière) et
Parc du Casino (groupe Partouche) qui réclamaient cent millions de francs de dommages et
intérêts à la ville d'Aix-les-Bains et à l'Etat. L'action concerne le dossier du Parc
Hôtel, établissement 4 étoiles construit en 1990 par l'EGH avec la promesse par la
ville de fournir en eau thermale cet hôtel destiné à une clientèle de luxe. Le Parc
Hôtel n'a jamais eu accès à cette eau thermale et l'établissement, racheté par le
groupe Partouche en 1993, est fortement déficitaire.
Selon le groupe Partouche, le rejet par le tribunal de Grenoble n'est toutefois pas
définitif, le tribunal ayant statué non pas sur le fond mais sur la façon dont la
procédure a été engagée. En particulier, le groupe Partouche n'aurait pas chiffré le
montant du préjudice exact subi. Le bras de fer opposant le groupe à la cité aixoise se
poursuit par ailleurs, toujours devant le tribunal administratif de Grenoble, Partouche
estimant avoir été écarté injustement par Aix-les-Bains lors de l'appel d'offres en
1997 pour le renouvellement du contrat de gestion du casino aixois.
Entre-temps, Aix-les-Bains a obtenu l'autorisation de construire de nouveaux thermes,
Chevalley, qui devraient ouvrir fin 2000 et permettre la rénovation des thermes actuels
vétustes et inadaptés aux soins modernes d'hydrothérapie.
C. Bannières
L'HÔTELLERIE n° 2630 Hebdo 9 Septembre 1999