Hôtellerie parisienne
L'établissement quatre
étoiles, géré par Alain-Philippe Feutré, a été repris par Jeb Investissements.
Placée sous le régime d'une procédure de redressement judiciaire par jugement rendu par
le tribunal de commerce de Paris, le 17 avril 1997, la SARL l'Hôtel Guy Louis
Duboucheron, exploitant un fonds de commerce d'hôtel créé en 1961, a suscité
l'intérêt de plusieurs repreneurs au cours des derniers mois. Quatre candidats étaient
en effet en lice pour racheter cet établissement parisien, situé au numéro 13 de la rue
des Beaux-Arts et géré par Alain-Philippe Feutré, dont Monsieur Egurreguy, les
sociétés Jeb Investissements, Coreva et OB Hôtel. C'est finalement la SARL Jeb
Investissements, présidée par Jean-Paul Besnard, qui l'a emporté. Le plan de
continuation proposé par cette société, dont le dirigeant est un biologiste, a en effet
été officiellement arrêté par la 13e chambre du tribunal de commerce de Paris au
début de cette année.
Selon les termes de ce plan, Jeb Investissements a acquis la SARL l'Hôtel Guy Louis
Duboucheron pour un montant de 24 622 646,74 francs comprenant : le passif social hors
compte courant (10 056 775,38 francs), le licenciement d'Alain-Philippe Feutré (993
095,36 francs), son compte courant (372 776 francs) et ses parts sociales (4 780 000
francs), le compte courant succession Duboucheron (4 000 000 francs), les parts sociales
de Solange Duboucheron (2 125 000 francs) et celle de Lætitia Feutré (170 000 francs).
Actuellement ouvert au public, l'hôtel quatre étoiles, qui compte 27 chambres, s'est
doté d'une nouvelle direction et va faire l'objet d'importants travaux de rénovation
dès l'année prochaine. Il devrait en effet fermer ses portes à partir du mois de
janvier 2000.
Parallèlement à cette transaction, le Bailli de Suffren, un hôtel implanté sur la
commune du Rayol-Canadel (Var), exploité en son temps par Alain-Philippe Feutré, vient
à son tour d'être cédé pour la somme de 11 millions de francs. Cette unité, fermée
depuis 1989, appartient désormais à un promoteur
et hôtelier de Val-Thorens : M. Saint André. Dans ce cas également, l'établissement va
subir une profonde et lourde cure de jouvence afin d'accueillir les clients comme il se
doit dès le 15 mai 2000.
L'HÔTELLERIE n° 2631 Hebdo 16 Septembre 1999