Biarritz
Autour de la devise "l'hôtel a un golf et le golf a un hôtel", une opération de partenariat unit désormais le golf de Biarritz et son voisin, le bien nommé hôtel Regina et du Golf.
"Nous mettons nos
moyens en commun dans le but d'adopter une politique tarifaire avantageuse pour les
clientèles de basse et moyenne saison", explique Claude Trousseau, directeur du
golf de Biarritz. Concrètement, des brochures commerciales seront diffusées et une
petite voiture sera à disposition de la clientèle pour parcourir le trajet - qui
n'excède pas 50 mètres - entre l'hôtel et le golf. "Ce sont ces petits détails
qui changent tout", souligne le responsable. Les tarifs sont annoncés autour de
1 500 francs la chambre simple pour deux nuits, deux petits-déjeuners et deux green-fees.
D'autres projets sont également en cours au Regina dont la notoriété, affectée par la
chute de son ancien exploitant le groupe Royal Monceau, est à reconstruire. L'un des
fleurons de l'hôtellerie de luxe de Biarritz - repris en 1998 par le groupe Accor, en
même temps que l'hôtel voisin le Miramar, son restaurant et sa thalassothérapie - est
désormais dirigé par une femme, Laurence Monjoie, qui après un passage à la direction
du Mercure puis de l'Ibis de Bayonne et enfin du Novotel d'Anglet, relève un défi de
taille. Elle envisage tout d'abord d'élargir l'ouverture de l'hôtel à une période de
onze mois en s'appuyant sur une clientèle de séminaire. En second lieu, elle compte
s'appuyer sur la thalassothérapie, grâce à une coordination avec le Miramar. Enfin,
Laurence Monjoie souhaite développer l'offre gastronomique en s'appuyant sur le jeune
chef bayonnais Patrick Bergeres.
I. Ativissimo
L'HÔTELLERIE n° 2633 Hebdo 30 Septembre 1999