Pays de la Loire
Initiée par la chambre de commerce et d'industrie de Vendée, la démarche Qualité Comprise en hôtellerie fait école dans un département limitrophe, la Loire-Atlantique. Les CCI de Nantes et de Saint-Nazaire s'apprêtent en effet à mettre en place ce concept, "à la demande d'hôteliers nazairiens et nantais", précise Benoît Mechinaud, adjoint au chef du département commerce et tourisme des CCI de Nantes et de Saint-Nazaire. "Les professionnels nous ont sollicités afin que nous leur proposions une démarche qualité. Suite à une étude comparative de diverses initiatives prises ici et là, nous avons opté pour celle existante en Vendée, rappelle B. Mechinaud. Tout simplement parce qu'elle nous paraît bien faite, moins onéreuse et surtout parce qu'elle a vu le jour dans un département voisin." Dans un premier temps, ce sont les hôteliers de l'ouest du département (Saint-Nazaire, littoral, presqu'île guérandaise, pays des Trois Rivières, pays de Retz) de Loire-Atlantique qui ont été approchés, lors d'une rencontre-débat avec des professionnels de Vendée. "Cette réunion fut très fructueuse et les hôteliers vendéens ont enrichi le débat de leurs expériences." Une seconde rencontre aura lieu d'ici peu avec les hôteliers de l'est du département (Nantes, Ancenis, Châteaubriant). Au final, une cinquantaine d'établissements devraient adhérer à la démarche Qualité Comprise.
Un logo Qualité comprise
A l'image de ce qui s'est déroulé en Vendée, les hôtels et hôtels-restaurants devront
se soumettre à un audit, réalisé par le cabinet Qualité France, et à des contrôles
divers avant d'apposer sur leur devanture le logo Qualité Comprise. "Nous visons
surtout les indépendants, mais il n'y a aucune exclusivité, tient à préciser B.
Mechinaud. L'hôtellerie de chaîne intégrée et économique peut tout à fait
adhérer." A l'issue de cet audit, les hôtels et restaurants sont classés en 4
catégories, "sans qu'il y ait plus d'un niveau de différence entre l'hôtel et
le restaurant d'un même établissement". Il semblerait que les hôtels 1 et 2
étoiles soient les plus intéressés par la démarche, "mais des 3 étoiles, bien
que plus en retrait, m'ont fait part de leur intérêt". Pour autant, cette
initiative ne s'intéresse pas aux restaurants purs.
Les formations et l'acquisition des grilles devraient débuter fin janvier. "Les
visites se feront en janvier, février et en juin pour ceux qui ferment l'hiver. De toute
façon cette démarche est millésimée 2000." Une opération similaire serait en
préparation en Bretagne, "je sais que la CRCI y réfléchit mais sa démarche
devrait davantage s'articuler autour des Logis de France", conclut Benoît
Mechinaud.
O. Marie
L'HÔTELLERIE n° 2642 Hebdo 2 Décembre 1999