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Chiffre d'affaires en progression régulière depuis deux ans

Le PMU reprend du poil de la bête

Après plusieurs années difficiles, le Pari mutuel urbain semble confirmer son retour à la croissance. Plus 1,18 % en 1998, plus 1,82 % en 1999. Des résultats qui interviennent après d'importants changements au sein de l'entreprise.

Le Pari mutuel urbain va souffler cette année ses 70 bougies sous des auspices favorables. En effet, le
p.-d.g. du PMU, Bertrand Bélinguier, a annoncé un chiffre d'affaires en courbe ascendante pour la deuxième année consécutive. Avec une hausse de 1,18 % en 1998 et de 1,82 % en 1999, celui-ci s'est tout naturellement félicité de la nouvelle politique engagée au sein de l'entreprise, qui touche aussi bien les services internes que le réseau.
Sur le terrain, le plus dur a sans doute été la réduction des structures. Le PMU est passé de 9 à 5 directions régionales et de 37 à 27 agences. Un couperet accompagné toutefois d'une politique sociale dans laquelle quelque 400 collaborateurs ont changé de métier (la formation a représenté l'an dernier 6 % de la masse salariale). Concernant le réseau commercial, 1999, rappelle-t-on, "a été marquée par la mise en place de nouvelles relations contractuelles avec les points de vente qui sont désormais directement intéressés à la progression de leur chiffre d'affaires". Ainsi que par la création des Cafés Courses : "des points de vente dans lesquels les clients peuvent jouer sur tous les types de paris, que ce soit avant ou pendant la réunion". Ils étaient au nombre de 204 fin décembre et "ont enregistré à eux seuls 916 millions de francs d'enjeux". Un réseau désormais équipé des terminaux d'enregistrement Pégase. Ce système informatique permet notamment le blocage des chevaux déclarés non-partants en temps réel, un service qui était, précise-t-on, "très attendu" des parieurs. 1999 a également vu "l'intensification des actions de promotion auprès du grand public", l'ouverture d'un site Internet, la naissance de la chaîne de télévision Equidia (qui remplace France Courses), le lancement d'une nouvelle version du tiercé (le Classic tiercé) et une remontée significative du 2 sur 4 (+ 14 %, soit 2 milliards de francs d'enjeux). L'année 2000 sera quant à elle consacrée à la poursuite de la politique axée sur le service au client, la fidélisation et la conquête de nouveaux parieurs. Le premier semestre devrait ainsi voir apparaître un système de paris s'appuyant sur le décodeur de télévision satellite.
S. Soubes

Le chiffre d'affaires du PMU pour 1999 a été de 35,612 milliards de francs (dont 636 millions de francs d'enjeux supplémentaires).


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L'HÔTELLERIE n° 2649 Hebdo 20 Janvier 2000

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