En direct des demi-finales
C'est à l'occasion du
congrès national de l'Union de la sommellerie française de Marseille, en octobre 1998,
que Philippe Faure-Brac, président de l'USF-Ile-de-France et Meilleur sommelier du monde
1992, a annoncé officiellement la création de l'option sommellerie pour le XXIe concours
du Meilleur ouvrier de France. Sans doute le plus bel hommage que l'on pouvait faire à
cette branche bien spécifique de la restauration, qui ne compte aujourd'hui en France que
1000 professionnels reconnus environ alors qu'elle offre de nombreux débouchés, tant
hexagonaux qu'internationaux. Quelque 35 candidats, dont deux femmes, ont participé aux
demi-finales MOF sommellerie 2000 qui se sont déroulées sur deux jours, à Paris,
d'abord à la Sorbonne, ensuite dans les locaux de l'Ecole supérieure de cuisine
française Jean Ferrandi. La première étape consistait en un questionnaire couvrant
très largement les aspects techniques et historiques de la profession. Le lendemain, le
vendredi 17 mars, c'est le côté pratique qui allait être soumis à jury. Epreuves de
dégustation, conversation en anglais, rangement des bouteilles, mise en situation (les
candidats devaient répondre aux attentes d'un client, et non des moindres puisque
celui-ci n'était autre qu'Alain Senderens, qui souhaitait accompagner un repas de fête
avec du sauternes uniquement... Un exercice de style redoutable !
La finale du Meilleur ouvrier de France sommellerie 2000 aura lieu le 4 mai prochain, à
Strasbourg. Un grand moment pour la sommellerie française.
S. Soubes
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L'HÔTELLERIE n° 2659 Hebdo 30 mars 2000