Perpignan
A l'occasion d'une réunion
avec les professionnels du tourisme au palais des congrès, Jean-Paul Alduy, maire de
Perpignan et responsable de l'OTSI, lançait à leur intention : "Perpignan
traverse la crise la plus difficile de son histoire..." Mais le maire a cependant
affiché sa confiance en l'avenir. L'arrivée du TGV est attendue avec impatience et la
ville voit se développer le tourisme d'affaires ainsi que le tourisme urbain - en hausse
de 8 % par rapport à l'année 1998 - grâce aux nouveaux équipements. Désormais,
l'objectif est de faire de Perpignan une ville-pont. Un concept sur lequel on mise...
En effet, la capitale des Pyrénées-Orientales ne doit plus être seulement une ville de
passage, mais une véritable destination sur l'axe Barcelone-Hanovre et devenir une ville
à part entière à condition que sa masse démographique atteigne rapidement 300 000
habitants pour justifier sa place. Dans cette optique, le développement du centre-ville
est essentiel.
Un pari qui n'a rien d'impossible puisque 3,5 millions de touristes fréquentent le
département des Pyrénées-Orientales pour un total de 30 millions de nuitées, ce qui
génère environ 4 milliards de francs et 25 000 emplois directs.
600 MF de retombées grâce au tourisme
Perpignan recueille 13 % de cette manne avec ses 44 hôtels et 160 restaurants. Cela
représente environ 600 MF de retombées pour la ville et entraîne 3 000 emplois directs,
ce qui n'a rien de négligeable. Le tourisme est d'ailleurs le secteur qui a connu la plus
grande marge de progression ces dernières années.
A. Desplas
Vos commentaires : cliquez sur le Forum des Blogs des Experts
L'HÔTELLERIE n° 2661 Hebdo 13 Avril 2000