Baromètre mensuel sur l'activité de la restauration commerciale - L'Hôtellerie/Coach Omnium - mars 2000
o Des résultats en dents de scie
o Les déjeuners et les dîners se sont envolés tandis que les banquetsont poursuivi leur descente
o Une addition en panne
Au mois de mars 2000, malgré leur optimisme à
toute épreuve, les restaurateurs du panel L'Hôtellerie/Coach Omnium ont été
confrontés à une petite baisse de régime. Ainsi toutes régions et tous types de
restaurants confondus, l'évolution du nombre de couverts servis a diminué de 1,2 % au
cumul de janvier à mars 2000/1999. L'addition est également loin d'avoir le vent en
poupe avec
- 0,4 % en mars 2000 par rapport à mars 1999. Après un mois de février plutôt
encourageant, le bilan du mois de mars s'avère être plutôt médiocre et surtout plus
contrasté. Alors qu'en 1999, l'arrivée du printemps avait été synonyme de sérénité
pour tout le monde et les résultats du secteur au beau fixe, cette année, les
professionnels sont loin d'être tous logés à la même enseigne. Au regard du trafic,
c'est à Paris que les restaurateurs réalisent les plus beaux scores avec une envolée de
12,7 % au cumul de janvier à mars 2000/1999. La région parisienne et la province sont en
perte de vitesse avec respectivement 6,4 et 9,3 % de couverts en moins. "Sans
vacances scolaires ni week-end de Pâques, notre activité a subi un sérieux repli cette
année", regrette le responsable d'un établissement grenoblois. "Contrairement
aux autres années, le mois a été incroyablement calme", ajoute un
professionnel des Pyrénées-Atlantiques. Au contraire, un restaurateur parisien se
réjouit d'avoir pu fonctionner à plein régime, aucune coupure n'ayant perturbé son
activité. En ce qui concerne les résultats selon les services, déjeuners et dîners se
portent plutôt bien avec respectivement 7,6 % et 5,1 % de couverts en plus au cumul de
janvier à mars 2000/1999. Ce sont donc les banquets qui, comme en février dernier,
tirent les chiffres vers le bas avec - 16,6 % de couverts en moins. "Les sorties
exceptionnelles, les soirées d'anniversaire ou les repas d'entreprise n'étaient pas à
la fête", souligne un restaurateur de Seine-et-Marne. A noter qu'avec une
progression de 12,2 %, les restaurants haut de gamme se portent à merveille, tandis que
les établissements dits économiques accusent une chute de 9 %. Finalement, au mois de
mars, que ce soit en termes de trafic ou de prix moyen, irrégularités et contrastes
semblent être les maîtres mots du secteur.
A. Vallée
Résultats géographiques | Evolution | Evolution | ||
---|---|---|---|---|
Janvier à février 2000/1999 | couverts servis | prix moyen cvt | ||
* Paris, avec banquets | 12,7 % | 1,7 % | ||
* Couronne Paris, avec banquets | - 9,3 % | 3,8 % | ||
* Province, avec banquets | - 6,4 % | - 2,5 % | ||
Résultats selon les prix pratiqués | ||||
Janvier à février 2000/1999 | ||||
TTC - SC, boissons comprises avec banquets | ||||
* Restaurants de 70 à 135 F/couvert servi | - 9 % | 0,7 % | ||
* Restaurants de 136 à 200 F/couvert servi | 1,9 % | - 1,6 % | ||
* Restaurants de + de 200 F/couvert servi | 12,2 % | 3,4 % | ||
Résultats globaux toutes régions | ||||
Janvier à février 2000/1999 | ||||
* Déjeuners | 7,6 % | 4,1 % | ||
* Dîners | 5,1 % | - 0,6 % | ||
* Banquets | - 16,6 % | - 5,8 % | ||
* Total, hors banquets | 8,3 % | | ||
* Total, avec banquets | - 1,2 % | - 0,4 % | ||
Résultats globaux toutes régions | Prix moyen couvert | |||
Janvier 2000 | ||||
* Déjeuners | 146,90 F | |||
* Dîners | 157,10 F | |||
* Banquets | 140,30 F | |||
* Total, hors banquets | 151,90 F | |||
* Total, avec banquets | 149,90 F | |||
Baromètre L'Hôtellerie/Coach Omnium |
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L'HÔTELLERIE n° 2665 Hebdo 11 Mai 2000