Métier si difficile, mais si
enrichissant par ailleurs, offrant à l'individu la possibilité de s'exprimer, d'être
créatif, de donner du plaisir aux gens.
Mais, car il y a un mais, combien de candidats optent pour le métier de cuisinier à
l'issue de la 3e année, uniquement pour faire quelque chose et en pleine méconnaissance
de ses contraintes ?
C'est après que cela se gâte.
CAP ou BEP en poche, après deux années de formation, combien abandonnent ou changent
radicalement de métier dans les cinq années suivantes ? Une étude orientée en ce sens
pourrait être intéressante.
Enfin, dans un autre registre, bien qu'intimement lié, je ferais remarquer deux points au
regard de la démarche de recherche d'emploi (CV ou annonce) pour les avoir vécus avec
mon fils qui est sorti d'apprentissage en juin 1999.
Combien de réponses (positives ou négatives) un jeune issu de l'apprentissage en
alternance (pour la formation en école je ne sais pas) reçoit-il sur 10 CV envoyés aux
professionnels ? La réponse est deux ou trois.
L'annonce de recherche d'emploi (par votre journal), même limitée à une région se
traduit par 40 à 50 appels de la part d'employeurs, de toutes les régions, même les
plus inattendues.
Je me garderais bien de conclure, mais là aussi comme ailleurs des efforts pourraient
être faits par les uns et les autres.
C.C. de Paimpol
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L'HÔTELLERIE n° 2665 Hebdo 11 Mai 2000