Professeur dans un lycée hôtelier à Brive, je souhaiterais avoir les coordonnées de la personne à contacter pour faire participer mes élèves à la bourse Evian-Badoit. (A.L. de Brive-la-Gaillarde)
Pour cette année, il est un peu tard pour participer à cette bourse Evian-Badoit, car
les dates d'inscriptions sont clôturées. En effet, la finale se déroulera
exceptionnellement à Paris (habituellement, la finale a lieu à Evian) le 23 juin
prochain.
Par contre, si vous désirez faire participer vos élèves pour l'année prochaine, vous
pouvez prendre contact avec M. Paul Loridant, délégué général de la bourse
Evian-Badoit au 04 50 26 80 80.
Sachez que la participation à cette bourse Evian-Badoit est réservée aux lycées
hôteliers publics et privés sous contrat qui proposent une formation en BTS.
Cette bourse permet à des jeunes de BTS, qui ont un projet de création d'entreprise de
restaurant, de soumettre leur dossier, afin d'obtenir d'une bourse d'étude et d'un
accompagnement.
Cette bourse Evian-Badoit permet de sélectionner 6 dossiers par an, afin de les faire
bénéficier d'une bourse d'étude de 15 000 F (10 000 F accordés par Evian-Badoit et 5
000 F par la BNP) et surtout de faire profiter au jeune d'un accompagnement pendant une
période de 35 semaines pour la réalisation de son projet.
Cette mission d'accompagnement se traduit par un partenariat avec l'Education nationale,
le rectorat de Paris et le lycée hôtelier Jean Drouant de Paris, dont 4 professeurs
spécialisés aident le jeune à mettre au point son projet.
Pourriez-vous m'indiquer dans quelles conditions les CHR sont autorisés à vendre du tabac. Et plus précisément, a-t-on réellement le droit d'en majorer le prix, si oui, sous quelles conditions ? (C.P. de Paris)
Tous les établissements des CHR ne sont pas autorisés à revendre des cigarettes à
leur clientèle. La vente au détail des tabacs manufacturés est réservée au débitant
de tabac. Mais afin de faciliter l'approvisionnement des consommateurs, l'administration
admet, par tolérance, la revente du tabac dans certains établissements de vente de
boissons à consommer sur place et dans certaines stations-service. Cette tolérance est
réglementée par une instruction de la DGI du 25 mai 1990, reprise dans une note du 23
juin 1993 publiée au Bulletin Officiel des Douanes n° 5806, texte n° 93-115.
En effet, seuls les établissements détenteurs d'une licence de débits de boissons III,
IV ou de la grande licence restaurant peuvent revendre du tabac dans le cadre de leur
activité.
Par conséquent, les établissements qui ne possèdent qu'une licence de 1re ou de 2e
catégorie ou la petite licence restaurant, ou encore une licence à emporter, ne sont pas
autorisés à revendre du tabac dans le cadre de leur activité.
Si vous faites partie de ceux qui peuvent bénéficier de cette tolérance, vous devez en
outre respecter certaines conditions pour effectuer cette revente.
Les bénéficiaires de la revente doivent obligatoirement et exclusivement
s'approvisionner au débit de tabac le plus proche de leur établissement. Il s'agit d'une
condition sine qua non de l'exercice de cette tolérance. En outre, l'exploitant qui
souhaite revendre des cigarettes ne peut en aucun cas recevoir de livraisons de
fournisseurs ou du débitant de tabac.
Les produits ne peuvent être revendus qu'à la seule clientèle de l'établissement.
Il est interdit de faire de la publicité pour ces produits en cas de revente. Par
conséquent, les produits ne peuvent être exposés à la vue du public, ils doivent donc
être demandés par la clientèle. Et il ne peut davantage être fait de la publicité en
faveur de cette revente.
L'exploitant doit être titulaire d'un carnet de revente remis par le débitant de tabac.
Ce carnet comporte les tampons du revendeur, du débitant et de la recette locale des
impôts. Toutes les ventes de tabac doivent être notées par le revendeur, afin de servir
de preuve en cas de contrôle. Ils ne peuvent détenir que jusqu'à 20 kg de tabac dans
l'établissement.
Quant au prix de vente de ces cigarettes, les revendeurs ne sont pas obligés de suivre
les prix pratiqués par les débitants de tabac. En effet, ils peuvent demander à leur
client une rémunération pour le service rendu, à condition que cette majoration
corresponde au taux du service habituellement pratiqué dans l'établissement.
J'ai lu dans L'Hôtellerie n° 2664 du 4 mai 2000, un article qui a retenu mon attention : "les tapas du Texas". J'ai moi aussi un bar et une pizzeria proches l'un de l'autre. J'ai trouvé l'idée des tapas sympathique et je voudrais avoir quelques renseignements à ce sujet. Où peut-on trouver des recettes de tapas ? Peut-on trouver ces produits en frais, sous vide ou surgelé ? Qui sont les fournisseurs ? (L.S. de Chef-Boutonne)
On trouve essentiellement ces produits en surgelé. Si vous voulez servir des tapas
tex-mex fraîches, vous devrez les préparer vous-même. Le cas échéant, vous pourrez
vous procurer les produits d'accompagnement telles que les sauces chez les mêmes
fournisseurs que les produits surgelés.
Les principaux fournisseurs sont :
* First Food :
4, rue Nicéphore Niepce
91420 Morangis
Tél. : 01 69 10 24 94
Fax : 01 69 09 13 87
* SDV :
30, avenue des Terroirs de France
75012 Paris
Tél. : 01 55 78 84 10
Fax : 01 55 78 84 11
* SCAL :
20, avenue de la Baltique - BP 306
91958 Courta Buf CEDEX
Tél. : 01 69 82 85 85
Fax : 01 69 82 85 99
Les tapas sont à l'origine une spécialité culinaire typiquement espagnole qui se sert
en apéritif ou en début de repas. Ce type de préparation existe dans d'autres pays et
notamment au Texas.
Voici quelques ouvrages de référence où vous pourrez trouver des recettes de tapas en
général, ainsi que quelques livres qui traitent plus particulièrement de la cuisine
texmex.
Livres sur les tapas en général :
* Tapas pinchos de donostia de Martin Pedro, Editions Ttartalo
* Tapas de Adrian Lissen, Editions Koneman
Livres sur la cuisine Tex Mex en particulier :
* La Cuisine Tex Mex Editions SAEP
* La Cuisine Tex Mex Editions Gründ
* La Cuisine Tex Mex Editions Pacifique
Vous pourrez vous procurer ces ouvrages à la Librairie des Gourmets : 98, rue
Monge 75005 Paris
Tél. : 01 43 31 16 42 - Fax : 01 43 31 60 32
J'ai démissionné du poste que j'occupais depuis 8 ans et demi dans un restaurant. Je travaille, désormais, depuis le 12 juin 1999, dans une pizzeria. Cet établissement ferme 1 mois entre juillet et août. Lors de cette période, et soi-disant, parce que j'étais nouveau dans l'établissement, je n'ai touché qu'un salaire de 25 jours en juillet et de 7 jours en août. Est-il normal qu'un patron, embauchant un employé 1 mois avant la fermeture annuelle et lui offrant un contrat en CDI, ne lui verse pas son salaire en totalité, ou ne le mette pas en chômage technique ? (F.M. de Grenoble)
Vous ne pouvez bénéficier du chômage partiel car vous avez reçu de votre
précédent employeur une indemnité compensatrice de congés payés.
En principe, pour pouvoir bénéficier de congés payés, il faut avoir travaillé au
moins 1 mois chez le même employeur pendant la période de référence, qui est comprise
entre le 1er juin de l'année et le 31 mai de l'année précédente.
Travaillant depuis le 12 juin 1999, vous n'avez pas pu accumuler de jours de congé payé
pour l'année 99 et donc votre employeur actuel n'a pas à vous payer à ce titre.
Dans certains cas, le chômage partiel peut pallier à cette situation. En effet,
l'article R.351.52 du Code du travail prévoit qu'au moment de la fermeture annuelle d'un
établissement, les salariés qui ne disposeraient pas de droits à congés payés
suffisants, ont la possibilité d'obtenir des allocations de chômage partiel (allocation
spécifique, allocation conventionnelle et complémentaire) pour les journées de
fermeture de l'établissement qui ne leur sont pas payées au titre des congés payés.
Une seule exception, pourtant, à ce principe ; les salariés qui ont changé d'emploi en
cours d'année, et qui ont reçu de leur ancien employeur une indemnité compensatrice de
congé payé correspondant à leurs droits acquis, à ce titre, pour l'année en cours, ne
peuvent prétendre à aucune indemnisation de chômage partiel.
Or, votre situation correspond précisément à ce cas. Lorsque vous avez démissionné,
votre ex-employeur a dû vous verser une indemnité compensatrice de congés payés pour
les droits qui vous restaient. Il est donc normal que vous n'ayez pas pu bénéficier du
chômage partiel.
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L'HÔTELLERIE n° 2668 Hebdo 01 Juin 2000