Le Château de Brindos au tribunal de commerce
La décision du tribunal a, dit-on, été guidée par la volonté affichée de Serge Blanco de racheter le bail commercial et les murs ; les deux projets allant dans le sens d'une pérennisation de l'entreprise.
Côté Alain Ducasse, associé pour l'occasion au promoteur Jean-Marc Galabert,
auteur d'un certain nombre de réalisations sur la Côte Basque, il s'agissait à la fois
de maintenir la place de l'établis-
sement dans la chaîne des Châteaux et Hôtels de France - présidée comme on le sait
par Alain Ducasse - et d'afficher des ambitions gastronomiques, une évidence pour l'homme
le plus étoilé de France. Pour les défenseurs de ce projet, cela ne se conçoit qu'en
se prévalant d'un nom connu dans le milieu et de ses 22 000 clients en fichier...
Côté Serge Blanco, on mettait en avant la volonté d'aménager sur le bord du lac de Brindos un équipement touristique de grand luxe pour renforcer la capacité et permettre l'accueil d'une clientèle huppée sur la Côte Basque capable de rivaliser avec l'Hôtel du Palais de Biarritz. Personne ne pourra établir si le fait d'être tombé "amoureux" du site, comme l'affirme Serge Blanco, ou son expérience d'Hendaye, ont été déterminants dans la décision rendue en sa faveur le 17 avril dernier. Le Château de Brindos, situé à deux pas de l'aéroport Biarritz-Bayonne-Anglet, bénéficie d'un emplacement exceptionnel. Doté d'un confort 4 étoiles, cette merveille de l'architecture hispanisante possède 11 chambres et 2 suites. Jean-Michel Vivensang, l'actuel propriétaire de l'établissement, évoque des raisons personnelles pour expliquer les difficultés de l'entreprise.
I. Ativissimo
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L'HÔTELLERIE n° 2672 Hebdo 29 Juin 2000