Rencontres européennes de la bio
Les Rencontres européennes de la bio rassembleront, les 21 et 22 septembre 2000 à
Valence dans la Drôme, les professionnels de la filière bio. Un des objectifs de ces
rencontres est d'inciter les producteurs bio à prospecter les restaurateurs. Ceux-ci ont
en effet l'avantage d'être directement et quotidiennement au contact de leurs clients,
les consommateurs. L'agence T & B qui organise ces rencontres estime qu'une nouvelle
dynamique, associant les producteurs bio aux restaurateurs, devrait être largement
développée. Elle a donc décidé de lancer une opération spéciale au niveau national
intitulée : La bio fait son entrée dans la restauration. Ainsi, les 100 premiers
agriculteurs bio, qui apporteront gratuitement des produits aux restaurateurs de leur
choix, se verront offrir par T & B une inscription gratuite aux Rencontres
européennes de la bio, les suivants pourront s'inscrire au prix exceptionnel de 500 F,
soit une remise de 30 %. Les producteurs bio devront transmettre à T & B, comme
justificatif, un petit mot du responsable du restaurant sur papier à entête.
Pour en savoir plus et s'inscrire à ces rencontres, contacter :
L'office des congrès de Valence
Nicolas Daragon
Tél. : 04 75 44 90 49
Agence T & B
Anne Kettaneh
Tél. : 01 42 70 52 78
Mirabelles de Lorraine en fête
Les 6, 7 et 8 octobre prochains, les Mirabelles de Lorraine feront la fête chez 7 000
artisans pâtissiers. Pendant 3 jours, ils feront découvrir ces fruits à travers les
spécialités de leur région : Pain de Gêne en
Ile-de-France, Clafoutis en Auvergne, Pain d'épices en Savoie, Crêpes en Bretagne,
Craquelin en Picardie, Fougasse en Corse. C'est pour couronner ces talents qu'Afiprune
vient de créer le concours du Grand Prix des desserts de terroirs. Il est destiné à
revisiter et rajeunir le patrimoine culinaire français.
Mirabelles de Lorraine Vegafruits
Tél. : 03 83 48 85 85
Hausse à Chambéry
Les chiffres du service promotion des industries de tourisme de la CCI de Savoie sont
éloquents : à Chambéry, la demande hôtelière a repris en 1998 après une période de
diminution.
En fait, l'analyse démontre que l'activité hôtelière des 15 dernières années a connu
3 périodes essentielles : une mutation importante avec l'implantation d'hôtels de
chaînes dans la perspective des JO d'Albertville (1986-1991), des bouleversements et une
diminution de la demande pour cause de crise économique, comme si l'on payait au prix
fort l'effet JO (1992 à 1997).
Ainsi pour les hôtels 1 étoile, le TO est-il passé de 61,7 % en 1998 à 65 % en 1999
avec un PM à 160 F, provoquant une augmentation de 21,7 % du CA pour les établissements
de cette catégorie ; pour les hôtels 2 étoiles, le TO passe de 56,6 % en 1998 à 57,3 %
en 1999 avec une augmentation des recettes de 9 % ; pour les hôtels 3 étoiles, par
contre, un léger recul est enregistré avec un TO descendant de 45,96 % en 1998 à 44,87
% en 1999, ce qui est insuffisant pour une rentabilité correcte qui nécessiterait un
développement du tourisme d'affaires dans l'agglomération disposant d'un centre de
congrès ; enfin, le seul 4 étoiles de la ville, le Château de Candie à
Chambéry-le-Vieux, bénéficie pleinement de l'étoile attribuée par le Guide Rouge
avec une hausse de la fréquentation. Au total, on passe pour l'hôtellerie chambérienne
de 28,3 MF de CA consolidé avec 163 885 chambres vendues en 1986 à 83,6 MF pour 306 600
chambres commercialisées en 1999 !
Manifestations à Poitiers
Les professionnels de la Vienne (CPIH 86) vont décider de crier haut et fort leur
mécontentement (taxes, charges, etc.) au cours d'une manifestation qui aura lieu le lundi
18 septembre prochain, à 16 heures, devant la préfecture de Poitiers. Les départements
de la Charente et des Deux-Sèvres ont annoncé leur présence.
Garçons de café dans les rues
La 6e édition de la course des Garçons de café, disputée cet été dans la vieille
ville, a obtenu un franc succès. Curieusement, pour cette épreuve particulière,
interdiction était faite de... courir afin de mener à bon port le plateau chargé de
verres et bouteilles. En outre, au terme du parcours, une épreuve - réussie avec succès
par 88 % des concurrents - consistait à reconnaître à l'aveugle un vin de Savoie parmi
3 crus ou cépages. Une quarantaine de marcheurs se sont élancés à 16 heures pour
parcourir 1 800 m (femmes) ou 3 600 m (hommes) dans une ambiance festive au possible. Chez
les femmes, Céline Larget (Taverne Vieilles Prisons) a devancé Mmes Pruvost (Pré de la
Danse), Pouget (Le Bellevue), Sapauya et Marquet (toutes deux de Capitaine Pub). Chez les
hommes, Nicolas Lechat (Auberge du Lyonnais) a été déclaré vainqueur devant MM.
Houssais (Maître Kanter), Francor (Lilas Rose), Rinaudo (Le Garcin) et Baud
(Cheltenhaum). Le challenge par équipes a été remporté par l'Auberge du Lyonnais,
tandis que, distingué au titre de la meilleure tenue, Philippe Desbiolles (L'Amiral) a
offert le chèque de sa récompense aux Restos du Cur.
Auvergne-LanguedocBienvenue aux Perles vertes de l'A 75
Six petites villes typiques du Puy-de-Dôme, du Cantal, de la Lozère, de l'Aveyron et
de l'Hérault, ont annoncé dernièrement à Lodève (34), la création de l'Association
Les Perles vertes de l'A 75.
Cette association a été créée afin de promouvoir, auprès des usagers de cette
autoroute Clermont-Ferrand-Béziers (ou Montpellier), magnifique et gratuite (ce n'est pas
incompatible), "la qualité et l'accueil des services" dans ces
localités. Issoire (63), Saint-Flour (15), Marvejols (48), Millau (12), Lodève et
Pézenas (34), villes "différentes et complémentaires", toutes situées
sur l'A 75, entendent bien par "ce réseau de villes étapes" proposer
une "démarche innovante et interrégionale de promotion et de développement
touristique de leur commune". Les maires des 6 villes ont adopté un "cahier
des charges contraignant pour s'occuper des usagers de l'autoroute", chef du
projet baptisé Les Perles vertes de l'A 75. Une des premières décisions a consisté à
mettre en place un parking spécifique pour les usagers dès qu'ils quitteront l'autoroute
pour se rendre dans les 6 villes concernées. Il s'agit aussi de "définir les
attentes" de ces usagers, car l'A 75 est une "alternative agréable à
l'autoroute de la vallée du Rhône pour ceux qui veulent prendre le temps de découvrir
les territoires qu'ils traversent", a précisé M. Kosianski
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L'HÔTELLERIE n° 2683 Hebdo 14 Septembre 2000
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