Cher-Nièvre
Pierre Langlois, président
des Syndicats hôteliers de la Nièvre, fait remarquer : "Nous avons eu
l'impression que tous les Français étaient partis ailleurs, au soleil." Le
département est situé sur le trajet des touristes qui se dirigent vers le Sud et
l'Espagne. "Le blocus des routiers a été catastrophique pendant quatre jours. Je
suis tombé d'une vingtaine de couverts à deux ou trois", poursuit-il.
Heureusement, des manifestations comme le Grand Prix de France de formule 1, le Bol d'Or
et l'Europa Canta (rencontres de chorales européennes) ont globalement permis de sauver
la saison, "certains ayant même bien tiré leur épingle du jeu." "Le
blocus et la pénurie d'essence ont eu des répercussions dans les deux sens, certains
touristes sont restés bloqués, mais le négatif est resté plus important que le positif",
ajoute Jacques Taminau, président des hôteliers du département, sans pour autant
condamner les chauffeurs-routiers.
Dans le Cher, Jacques Rantier, président de l'Umih 18, estime la saison "moyenne"
avec un mauvais mois de juillet et un mois d'août qui est resté mitigé. "Le
touriste n'a fait que passer. Il semble qu'avec l'Erika, beaucoup de gens ont préféré
la Côte d'Azur ou l'Espagne." André Vilpellet, l'ancien président de la
fédération, se montre un peu plus optimiste : "La saison sera égale à l'an
dernier, voire au-dessus."
P. Boyer
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L'HÔTELLERIE n° 2684 Hebdo 21 Septembre 2000