Eclatant succès
Le 6 septembre 2000, France Clidat répondait à l'invitation de Monique de Ruillé et de
Jean-Paul Morand de l'Hôtel Mont Blanc. Cet événement est tout à fait original car
cette pianiste d'exception ne se produit qu'une fois par an en France à Pleyel. Elle est
la seule pianiste au monde à jouer l'intégrale de Franz Liszt sans partition, et selon
le principe de doigté de ce musicien. Ce récital romantique a attiré une importante
clientèle dont beaucoup de Suisses. Le succès a été tel qu'il a fallu refuser de
nombreux clients. Un deuxième concert aurait même pu être envisagé si France Clidat
avait pu accepter une deuxième représentation.
Pierre Bergé rachète la Maison Prunier
Depuis le jeudi 28 septembre, Pierre Bergé est aux commandes du restaurant parisien
Maison Prunier, avenue Victor Hugo. Le nouveau propriétaire compte développer sous cette
marque le caviar de France. Après quelques semaines de travaux, l'établissement ouvrira
ses portes avec un nouveau concept et une nouvelle
carte destinée à mettre à l'honneur le caviar et les produits de la mer.
Daniel Arrault nommé chevalier de l'ordre national du Mérite
Sur la proposition de Marilyse Lebranchu, secrétaire d'Etat aux petites et moyennes
entreprises, au commerce, à l'artisanat et à la consommation, Daniel Arrault a été
nommé chevalier de l'ordre national du Mérite. Le traiteur (Le Suprême du Marais, Paris
XIe) recevra sa distinction le 19 octobre lors de l'assemblée d'automne des
charcutiers-traiteurs.
TVA Nord, Les professionnels très remontés
"Nous ne lâcherons rien cette fois. Les restaurateurs ne veulent plus avaler de
pilule." Après une saison plus qu'en demi-teinte, le président du Syndicat des
restaurateurs de la région de Dunkerque, Bernard Prin, veut aller au bout de l'action. Le
président de l'Umih du Nord, Charles Hurel, et une délégation de présidents locaux,
ont enfin été reçus par le préfet du Nord en personne, Rémy Pautrat, le 29 septembre.
Danièle Deleval, présidente du syndicat de Lille, pense que la délégation a été
"écoutée attentivement" et espère que les "messages seront
transmis". En attendant, les restaurateurs du Nord boycottent la Semaine du
Goût, une action à laquelle ils ont pourtant bien volontiers participé depuis sa
création. Ils envisagent aussi de boycotter les jurys d'examen.
Incendie maîtrisé au Méridien à Nice
C'est à 20 h 30 qu'un incendie s'est déclaré au 3e sous-sol de l'hôtel Méridien à
Nice, au niveau de la centrale électrique, dimanche 8 octobre. Grâce à l'intervention
rapide des pompiers, l'hôtel mais aussi le casino ont été évacués rapidement. Tous
les clients ont été immédiatement relogés, et l'hôtel est actuellement fermé.
Assemblée générale de l'ANPCR
Samedi 14 et dimanche 15 octobre, l'Association nationale des professeurs de cuisine et de
restaurant des CFA convie ses membres à participer à son assemblée générale à l'IMT
de Grenoble, rue Henri Pupin. Les thèmes abordés seront : l'insécurité au sein des
CFA, la nouvelle réglementation des CAP café-brasserie, et les échanges européens.
Contact : Philippe Chalmel, secrétaire ANPCR, Icep
CFA - 8, rue Claude Bloch - 14000 Caen.
ANPCR : 10, boulevard du Mail - 01300 Belley.
Une messe du Jubilé des artisans des arts de la table à Cluny
Une peinture des Noces de Cana venue du musée des Correr à Venise illustre l'invitation
faite à Cluny par l'abbé Alain Boussand pour une messe du Jubilé des artisans des arts
de la table, qui sera célébrée le 22 octobre à 17 heures. Le rôle joué par Cluny et
ses moines a inspiré cette décision en l'alliant, pour la Bourgogne, au rôle joué
aussi pour développer la vigne et les produits de qualité.
L'abbé Boussand souhaite associer viticulteurs, boulangers, pâtissiers, restaurateurs,
chocolatiers, huiliers, etc., pour cet office, mais une rencontre aura également lieu où
chacun pourra faire partager quelque chose de sa production ou de sa passion pour son
métier. Des viticulteurs, restaurateurs et cafetiers de Cluny et de ses environs ont
appuyé le prêtre dans son initiative et assurent la communication pour la messe et la
rencontre.
Coup de chapeau
Bravo à Bernard Loiseau pour son magazine trimestriel Acti'BL News, destiné aux
actionnaires de Bernard Loiseau SA ! Agréable, vivant, bien documenté, ce magazine de 16
pages donne de nombreuses informations sur la vie de l'entreprise, sur l'évolution des
produits, sur les projets, et présente la dernière acquisition de Bernard
Loiseau, son restaurant parisien Tante Jeanne. Parce que l'on s'adresse aux actionnaires,
on y trouve un chapitre concernant les chiffres et les tendances particulièrement bien
mis en valeur par une mise en page attractive. Mais on y apprend aussi la mise en place
d'une carte de fidélité Bernard Loiseau : pour 15 000 points, c'est d'un surclassement
dont vous bénéficierez à Saulieu, et pour 200 000 points, c'est une nuit et deux
dîners que vous pourrez vous voir offrir à la Côte d'Or.
Le malaise qui frappe l'hôtellerie en Roussillon
Bernard Rémédi, le maire de Prats-de-Mollo et conseiller général du canton, est
hôtelier de profession. C'est donc en connaissance de cause qu'il parlait, au conseil
général, du "malaise" qui touche l'hôtellerie. Il faisait ainsi remarquer que
les serveurs des hôtels et des restaurants du département venaient, pour la majorité,
de l'extérieur. "Ils repartent après la saison et c'est une source de richesse
de plus qui échappe aux Pyrénées-Orientales. Mais on ne sait pas pourquoi les gens
d'ici sont réticents devant les métiers de l'hôtellerie qui, pourtant, permettent de
gagner correctement sa vie. Il faudrait sûrement davantage d'explications",
a-t-il souligné. Un problème à méditer, incontestablement...
Annecy, voter le ras-le-bol
Les hôteliers et restaurateurs des Logis de France ont voulu exprimer leur appel au
secours face à une situation que les pouvoirs publics semblent ignorer : le poids des
charges et en particulier le handicap que représente pour eux, en matière de
concurrence, le taux de TVA sur la restauration. Jean Falquet, président des Logis,
était à la mairie de Duingt pour exprimer, avec d'autres professionnels, ce ras-le-bol
et dénoncer la distorsion de concurrence qui existe avec la vente à emporter.
"Symboliquement, nous avons tenu à voter, sans consigne syndicale, avant de
remettre notre carte d'électeur au maire-adjoint d'Annecy, qui officiait alors comme
responsable du scrutin." Par ce geste de colère, ils ont voulu alerter les
pouvoirs publics sur le devenir de leur profession : "Nous souhaitons une
égalité de taxation qui ne pénalise personne. Nous défendons l'hôtellerie familiale,
celle où l'exploitant est propriétaire... Comment investir, payer ses charges, maintenir
une image de convivialité, pendant que des exploitations ne jouent pas avec les mêmes
règles du jeu ? Notre maintien d'hommes travailleurs acharnés et passionnés est
menacé." Ils ont essayé, toques sur la tête (une première pour aller voter
!), de se servir de cette vitrine qu'était ce référendum pour appeler l'Etat à prendre
ses responsabilités. Des élus locaux avaient pris position pour les accompagner dans
leur démarche. Vendredi 13 octobre, l'assemblée générale se tiendra à Talloires, afin
de déposer une motion et mettre en place une campagne de signatures pour solliciter une
entrevue à Paris, auprès des services de Bercy, de Matignon et du ministère du
Tourisme.
Confidentiel
Moment de stupeur
C'est avec beaucoup d'étonnement et d'inquiétude que les responsables des syndicats
patronaux ont appris, lors d'une réunion sur la négociation d'un accord sur la RTT dans
les CHR, que le président de l'Umih avait, lors d'un rendez-vous privé, promis aux
syndicats salariés qu'il allait présenter un projet d'accord sur 35 heures et non sur
39. Une proposition qui ne convenait ni au GNC, ni aux autres syndicats patronaux, on s'en
doute. Le président de l'Umih a semble-t-il fait l'unanimité contre lui ce jour-là,
tant du côté des syndicats patronaux que des salariés.
Urgence
Parfaitement conscient de l'urgence de la signature d'un accord sur la réduction du temps
de travail, le SFH semble de plus en plus avancé dans l'élaboration d'un accord local,
faute d'avancées sur le plan national. Les hôteliers parisiens veulent donner une image
qui permette aux jeunes de choisir leur entreprise pour y faire carrière. Ils pourraient
signer un accord qui permettrait, à l'image de l'accord signé au sein du groupe
Envergure, de réduire d'une manière très significative le temps de travail dans leur
établissement selon un calendrier qui s'étalerait sur plusieurs années.
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L'HÔTELLERIE n° 2687 Hebdo 12 Octobre 2000
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