Centre
Les deux syndicats concurrents viennent de se regrouper dans une structure unique, l'Umih 18, présidée par Jacques Rancier.
La division
syndicale n'est plus de mise dans le Cher. Depuis quelques jours, les deux
représentations départementales de la confédération et de l'ex-FNIH se sont fondues au
sein de l'Umih 18. L'acte de naissance de la réunification syndicale a été scellé à
Bourges en présence d'André Daguin venu cautionner cette reconquête. Pour bien montrer
sa volonté revendicative, le nouveau syndicat a manifesté le jour même de sa création
devant la préfecture de Bourges pour revendiquer une TVA allégée. Pour présider cette
nouvelle union, les professionnels ont choisi Jacques Rancier, 51 ans, patron du Beau Bar
à Bourges. Pour prouver que cette réunification se faisait dans la clarté et
l'égalité, les présidents des deux anciens syndicats avaient décidé de ne pas
postuler à la présidence de l'Umih. C'est donc un 'nouveau', Jacques Rancier, qui a
été élu avec un bureau paritaire représentant les anciennes sensibilités. L'objectif
de Jacques Rancier est d'abord de mobiliser ses collègues et les quelque 400 adhérents
de l'Umih. "C'est un chiffre bien insuffisant, explique-t-il, il faut
changer notre image de marque, attirer de nouveaux professionnels et regrouper rapidement
600 ou 700 adhérents. C'est en faisant masse que nous pourrons faire avancer nos
revendications." Il entend donc s'impliquer pleinement dans le combat de la TVA
et de la réduction du temps de travail, mais aussi contre les fermetures administratives
qui ont fait dernièrement la une de l'actualité à Bourges. Dernière mobilisation, mais
festive cette fois, ville de la musique
et du Printemps, Bourges a accueilli les 13 et 14 octobre dernier les "Folies
berruyères", manifestation durant laquelle les bars ont pu ouvrir jusqu'à 3 heures
du matin. Une occasion de montrer une autre image de la profession et de "prouver
qu'on peut travailler la nuit en ville dans le respect des autres et sans tapage
nocturne".
J.-J. Talpin
Jacques Rancier, nouveau président de l'Umih18 : "Il
faut changer notre image de marque."
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L'HÔTELLERIE n° 2689 Hebdo 26 Octobre 2000