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Peu avant l'été, Inter Rhône lançait le premier concours du Meilleur élève sommelier international. Un challenge auquel participaient des écoles danoises, suédoises, des Pays-Bas...
Le Danemark à l'honneur, à l'occasion du 1er concours du Meilleur élève
sommelier international, challenge côtes du rhône 2000
.Après dix ans de bons et
loyaux services, le prix Paul-Louis Meissonnier a été remplacé. Certains le regrettent.
"Il mettait en avant le travail et le meilleur de nous-même", témoigne
un cuisinier, ancien candidat. Tout en conservant le principe du concours, Inter Rhône a
lancé, peu avant l'été, un autre challenge qui s'adresse cette fois aux élèves
d'écoles hôtelières étrangères : le challenge côtes du rhône du Meilleur élève
sommelier international. Pour la première édition toutefois, seules les écoles
hôtelières d'Allemagne, de Belgique, du Danemark, du Luxembourg, des Pays-Bas, de Suède
et de Suisse ont été sollicitées. "Les professeurs de sommellerie (des
écoles participant) ont reçu un matériel de formation inédit sur les vins des
côtes du rhône ainsi qu'une sélection de vins choisis pour entraîner les élèves aux
épreuves de dégustation." Après formation, les élèves ont participé à des
épreuves éliminatoires au sein de leurs écoles. Des demi-finales interécoles ont eu
lieu dans chaque pays et la finale s'est déroulée à l'école hôtelière d'Avignon,
devant un jury de professionnels français.
Une finale d'autant plus surprenante que les 7 candidats présents présentaient des
profils assez éloignés de ceux que l'on rencontre traditionnellement dans ce type de
concours en France. Le candidat des Pays-Bas a effectué des études de biologie à
l'université de Nijmegen avant d'intégrer l'école hôtelière de Leeuwarden. La
candidate allemande a fait un stage de six mois dans un vignoble néo-zélandais tandis
que le candidat suisse est diplômé de l'Institut d'études touristiques de Malte.
Les concurents, aidés d'un traducteur, se sont d'abord pliés au jeu de l'accord
mets/vins, ils ont ensuite effectué le service d'un vin en carafe et tenté une
dégustation à l'aveugle. Un concours aussi difficile pour les candidats que pour le
jury. Imaginez un sommelier ou un cuisinier français à qui l'on propose d'associer un
Jambon bouilli avec un vin issu de l'assemblage de syrah, mourvèdre et grenache... Et
pourtant, le Jambon bouilli est un plat préparé les jours de fête chez nos amis
suédois ! Les goûts et les couleurs...
Ce premier challenge a couronné le travail de Birthe Norgaard, 22 ans, Danoise (école
hôtelière Scanton Comwelle de Middelfahrt). La deuxième place est revenue à
l'Allemande Lidwina Weh, 24 ans (école hôtelière de Hotelfachschule de Heidelberg) et
la troisième place au Suédois Christian Havervall, 21 ans, qui, rassurons le lecteur, a
évoqué le Jambon bouilli entres autres possibilités !
S. Soubes
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L'HÔTELLERIE n° 2690 Hebdo 02 Novembre 2000