Auvergne
A cause d'une critique négative sur la gastronomie en Auvergne, des chefs ont décidé de prouver le contraire. Vingt ans plus tard, les Toques d'Auvergne ont gagné leur pari.
Un guide gastronomique a
écrit que l'Auvergne était un désert gastronomique, il y a une vingtaine d'années.
Cela mit Antoine Sachapt en colère. Il s'est alors lancé dans une croisade avec le
soutien de la chambre de commerce et d'industrie de Clermont-Ferrand/Issoire.
Un inventaire des bonnes tables de la région fut dressé. Une quarantaine de courriers
envoyée. Onze chefs ont répondu présents. Les Toques d'Auvergne étaient nées. Vingt
ans plus tard, il fallait fêter l'événement. Avec faste. Plus de 520 convives se sont
retrouvés dans le palais des congrès de Vichy pour un repas mitonné par les trente
Toques d'aujourd'hui. Le service était assuré par 32 élèves du lycée hôtelier de
Chamalières tandis que 10 de leurs camarades travaillaient en cuisine, une conséquence
directe et concrète du bon fonctionnement du partenariat signé entre l'établissement
scolaire et l'association.
Parmi les nombreux invités, le président du conseil régional, Valéry Giscard
d'Estaing, a souligné les valeurs de la gastronomie auvergnate "fondée sur la
tradition, la qualité et l'innovation". Sans oublier les atouts propres des
Toques : amitié, convivialité et défense des produits du terroir, comme l'ont souligné
Antoine Sachapt, fondateur de l'association, Gérard Faure, ex-président et Gilles
Bettiol, le président actuel.
Et comme cadeau d'anniversaire, les premiers exemplaires de l'ouvrage Les Toques
d'Auvergne sont arrivés au moment du dessert. Il propose des recettes bien sûr, mais
aussi les coups de cur des chefs pour le terroir auvergnat.
P. Boyer
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L'HÔTELLERIE n° 2690 Hebdo 02 Novembre 2000