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Sofitel Lille

Passation de pouvoir sur fond d'optimisme

Depuis le 13 juillet dernier, Frédéric Brouillard, 35 ans, marié, quatre enfants, a pris la direction du Sofitel de Marcq-en-Baroeul près de Lille, qui compte 125 chambres et 55 salariés.

 
Dominique Bacquet, Frédéric Josenhans et Frédéric Brouillard. Un nouveau départ pour
le Sofitel Lille.

Diplômé de l'école hôtelière de Glion en Suisse, Frédéric Brouillard a effectué toute sa carrière chez Accor. Ces dernières années, il a dirigé les Novotel de Troyes puis de Lille Centre. Il succède à Dominique Bacquet, la soixantaine, à la tête de l'hôtel depuis 1994. Dominique Bacquet devenu une personnalité de la métropole Nord recevait ses amis le 5 septembre dernier à l'occasion de son départ en retraite, en présence de Philippe Evrard, actuellement directeur général France Ouest d'Accor affaires et loisirs, un peu son parrain dans le groupe, et de Frédéric Josenhans, directeur des opérations Nord, Normandie et Champagne. L'heureux retraité a mis un terme à une longue carrière marquée par ses 25 dernières années dans le groupe et d'importants séjours en outre-mer.

Une demande 4 étoiles
Il a occupé aussi bien des postes fonctionnels dans les directions commerciales Nord et Rhône-Alpes, que des responsabilités d'exploitation à Troyes puis à Marcq-en-Baroeul.
Il quitte l'hôtel dans une bien meilleure situation qu'il ne l'a trouvé. Les prix se sont considérablement relevés. Ils étaient nettement inférieurs à 600 F en moyenne voici cinq à six ans.
Frédéric Brouillard estime qu'il existe à présent une vraie demande en 4 étoiles pour la métropole Nord. Il vise désormais 800 francs avec un taux d'occupation de 65 à 70 % au dernier trimestre 2000, et un taux moyen de 55 à 65 % sur l'année, en légère baisse par rapport à 1999 en raison de l'indisponibilité de 45 chambres pour travaux pendant trois mois. Cela grâce à la haute conjoncture, aux changements importants survenus dans la métropole nordiste (effets trains à grande vitesse, développement des bureaux, développement du tourisme d'affaires, régénération du tissu urbain). Grâce aussi aux investissements de remise en état effectués ces quatre dernières années. Cette seule année, l'hôtel a reçu 11 MF d'investissements. La rénovation des chambres est entièrement terminée. L'établissement peut fièrement les afficher à 1 000 et 1 200 francs, et les vendre en grande partie à ce prix.
A. Simoneau

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L'HÔTELLERIE n° 2693 Hebdo 23 Novembre 2000