Jacques Jond, président de la Fagiht, n'est absolument pas d'accord avec la
proposition faite par les deux organisations syndicales patronales (le SFH et le SNRLH)
lors de la dernière commission mixte paritaire, à savoir la possibilité de travailler
à 35 heures pour les CHR, à la condition d'obtenir des allégements de charges
conséquentes du gouvernement afin de rendre la mesure le plus neutre possible pour les
entreprises.
"Ces deux syndicats représentent principalement des établissements de Paris
et d'Ile-de-France, et si dans la capitale il est possible de faire une telle proposition,
rien n'empêche ces entreprises de mettre en place une telle réduction, mais il ne faut
absolument pas engager toute la profession", déclare Jacques Jond.
"On n'acceptera de discuter que si l'Etat s'engage par écrit pour une baisse
réelle de charges. Mais cette discussion ne portera que sur une réduction de 10 %, ce
qui ferait passer les entreprises de 43 heures à 39 heures. Puis, quand on aura atteint
ce stade, les négociations pourront reprendre au vu des réalités économiques. Mais
notre position est ferme contre l'alignement de nos entreprises sur le droit commun,
c'est-à-dire à 35 heures", précise-t-il.
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L'HÔTELLERIE n° 2696 Hebdo 14 Décembre 2000