Club hôtelier de Lille
A la tête depuis peu du Club hôtelier, Frédéric brouillard, directeur du Sofitel de Marcq-en-Baroeul, définit les objectifs du Club en six points avec une étape importante en vue, Lille capitale culturelle de l'Europe en 2004.
Pour 'raisons personnelles',
le directeur de l'hôtel Alliance et président du Club hôtelier de Lille élu fin 1999,
Jean-Marc Grandvergne, a démissionné de cette dernière fonction. La balle revient dans
le camp du principal acteur de la place, Accor. Frédéric Brouillard, récemment nommé
directeur du Sofitel de Marcq-en-Baroeul, devient président. Le premier vice-président
est Emmanuel Thébaux, directeur de l'Ibis Gare, et le second vice-président est Hervé
Franchois, propriétaire de l'Hôtel Carlton. Accor dispose d'un troisième siège avec
Pierre Messe, du Novotel Lille Centre. La Société Lilloise d'Investissement Hôtelier
(SLIH) de Hubert Verspieren et Jean-Claude Kindt est représentée de nouveau par Nathalie
Decottignies, directrice du Grand Hôtel Bellevue. Le groupe Bass est représenté par
Gilles Augereau (Holiday Inn Express). Danièle Lhermie (le Brueghel), et sa consur
Claude Viallet (le Continental) sont hôtelières indépendantes.
Ce nouveau conseil d'administration, élu le 19 décembre dernier, constate la très bonne
santé de l'hôtellerie lilloise avec des résultats d'exploitation en hausse partout. "Nous
avons été très présents sur les salons et dans diverses actions de promotion
(N.D.L.R. : une action confiée à Nathalie Decottignies)", témoigne Frédéric
Brouillard. Les résultats sont difficiles à mesurer car, par définition, indirects.
Mais le nouveau président en est persuadé, "les efforts portent leurs fruits. La
critique est facile, mais c'est un fait, le tourisme progresse à Lille". Ces
résultats sont un peu masqués cette année par l'absence de grandes manifestations.
L'exposition Goya, les championnats du monde de bridge qui ont eu lieu voici deux ans sont
les modèles à suivre.
De nouveaux acteurs
Le Club hôtelier note aussi la venue prochaine de nouveaux acteurs : un Novotel de 93
cham-bres dans le secteur des gares en mai prochain, un Holiday Inn de plus de 120
chambres un an plus tard environ, et le projet Hôtel Romarin (56 chambres, 3 étoiles) de
la SLIH prévu pour fin 2001. Jean-Claude Kindt et ses partenaires étudient également la
transformation de l'Hospice Comtesse en hôtel (80 chambres, 4 étoiles), mais ce projet
est complexe et encore en phase d'étude. Tout cela alors qu'un ralentissement de la
conjoncture mondiale est annoncé pour cette année, déjà net aux Etats-Unis et en
Grande-Bretagne.
Une action vigoureuse est donc nécessaire. Le Club s'est donné six objectifs pour la
période à venir (lire encadré ci-contre). Il s'agit de mieux comprendre, mieux
prévoir, et mieux se faire connaître, et anticiper de manière efficace l'année 2004.
Lille ne sera pas ville olympique, mais l'une des capitales européennes de la culture.
Avec une activité universitaire puissante, un musée des Beaux-Arts riche et rénové, un
orchestre national, deux scènes nationales de théâtre et de ballets, une activité de
scène populaire foisonnante, un vieux théâtre de charme, le Sébastopol, et l'un des
Zénith de France, la métropole nord a de quoi s'exprimer. Encore faut-il organiser les
synergies et éviter les couacs. La croissance des capacités peut être un atout ou un
échec. L'action commune du Club est là pour prévoir et orienter les initiatives dans
une direction commune.
A. Simoneau
Frédéric Brouillard (à gauche), nouveau président du Club hôtelier. Etre "beaucoup plus partenaires" de Lille Grand Palais.
Les six objectifs du Club1- Le Club hôtelier de Lille aidera la chambre de
commerce de Lille métropole à produire un observatoire hôtelier plus précis et plus
stable. On s'appuiera plus en termes d'indicateur sur le RevPar (revenu par chambre
disponible) que sur le taux d'occupation annuel et le prix moyen. |
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L'HÔTELLERIE n° 2704 Hebdo 8 Février 2001