Restauration rapide
Le groupe poursuit son expansion internationale. Environ 40 ouvertures sont annoncées pour 2001.
En 2000, le ralentissement
d'activité attribué à la hausse des prix pétroliers au mois de septembre, et la
nouvelle crise de la vache folle d'octobre dernier ont fortement influencé les résultats
de la chaîne de restauration rapide belge Quick. L'enseigne enregistre un bénéfice net
consolidé en équilibre de 0,1 million d'euros, en recul de 97,2 % par rapport à
l'année précédente. A périmètre constant, les ventes ont reculé de 1,4 %. Les ventes
à l'enseigne atteignent 669 millions d'euros (655 millions d'euros en 1999).
Le bénéfice net d'exploitation est passé de 18 millions d'euros à 7 millions d'euros,
soit une baisse de 62,5 %. Une dégradation due, selon la direction du groupe, à "la
diminution des ventes à périmètre comparable, par la progression des charges
administratives ainsi que par des provisions pour fermeture de restaurants et pour
dépréciation de fonds de commerce, ainsi que par les charges liées à l'expansion
internationale". En France, malgré l'effet de la crise de la vache folle sur les
ventes, les ratios d'exploitation ont été maintenus. Le cash-flow progresse de 22 % par
rapport à 1999 et atteint 37 millions d'euros.
434 restaurants
En 2000, 16 nouveaux restaurants ont ouvert en France, 1 en Belgique et 5 en Hongrie.
Depuis le 1er janvier 2001, l'enseigne exploite 8 nouveaux restaurants (dont 7 en France
et 1 en Slovénie), ce qui porte à 434 le nombre total d'unités (426 en 2000, 407 en
1999) dont 310 en franchise. L'an dernier, 27 restaurants exploités en propre ont été
cédés à des franchisés dont le parc est de 73 % contre 67 % en 1999. Cette année,
Quick poursuit son expansion internationale en ouvrant une quarantaine d'unités en France
(308 actuellement), en Belgique, en Hongrie et en Slovénie, ainsi que 2 restaurants au
Maroc dans le cadre d'un contrat de franchise.
Pour 2001, la direction a annoncé qu'elle portera ses efforts sur 4 axes majeurs : un
programme d'amélioration de la rentabilité, une expansion maîtrisée, une communication
sur la qualité et la sécurité des produits, la diversification de l'offre dans les
restaurants.
Lors de l'assemblée générale du 9 mai prochain, le conseil d'administration proposera
un dividende net de 0,61 euro, soit un dividende brut de 0,82 euro.
L. Anastassion
Depuis le 1er janvier 2001, le groupe a ouvert 7 nouveaux restaurants en France.
Vos commentaires : cliquez sur le Forum des Blogs des Experts
L'HÔTELLERIE n° 2709 Hebdo 15 Mars 2001