Toulouse
L'Hôtel Victoria, placé sous enseigne Frantour, rouvrira ses portes fin avril et maintient son positionnement dans le réseau des franchises du groupe Accor. L'établissement passe sous enseigne Ibis après un investissement de 8 MF pour des travaux de réfection.
Le groupe Accor renforce sa présence dans le secteur de l'hôtellerie économique sur Toulouse. Après la rue Claire Pauilhac au centre, les Ponts-Jumeaux et l'université, le groupe inscrit dans ses guides son 4e établissement, rue de Bayard. Le Frantour Victoria Hôtel, 3 étoiles, devient le deuxième franchisé Ibis 2 étoiles sur Toulouse avec 71 chambres. Une décision qui conduit Jean-Michel Rancoule, propriétaire de l'établissement depuis 1981, à tourner une deuxième page dans le monde de l'hôtellerie indépendante.
Un emplacement de choix
"Lorsqu'on est indépendant, il est difficile sur le plan commercial d'arriver au
niveau des groupes. Nous faisions tant bien que mal, mais les perspectives étaient
limitées. Notre prospection était circonscrite aux entreprises toulousaines. Nous
travaillions avec des tour-opérateurs mais c'était tout à fait ponctuel. J'avais envie
d'intégrer un groupe pour booster le chiffre d'affaires et pour avoir d'autres
perspectives en termes de rentabilité", précise Jean-Michel Rancoule.
L'établissement bénéficie d'un emplacement privilégié avec la proximité de la gare
SNCF, des allées Jean Jaurès et du quartier Marengo, où, en plus des programmes de
logements et de bureaux, doit s'ériger la future médiathèque. Le Canal du Midi, qui
circule à deux pas de l'hôtel, a fait l'objet d'un nettoyage et d'un aménagement de ses
berges. En fait, le quartier Bayard change pour la plus grande joie de Jean-Michel
Rancoule qui a investi sur le devenir de son établissement avec 8 MF consacrés à des
travaux de réfection : "Je compte sur le dynamisme de la ville de Toulouse car
j'espère une commercialisation accrue de mon établissement. Actuellement, mon chiffre
d'affaires est de 4,8 MF et je mise sur une augmentation d'ici deux ans de 30 à 35 % pour
parvenir à 7 MF en 2003. Mon taux d'occupation qui est de 64 % devrait passer à 68 % la
première année sous Ibis et à 75 % la deuxième année. En vitesse de croisière, d'ici
trois à quatre ans, je mise sur 80 %."
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L'HÔTELLERIE n° 2713 Hebdo 12 Avril 2001