Corse
Les responsables de la fédération nationale étaient en Corse le 20 mars. Deux principaux thèmes étaient abordés : les enjeux de la communication interne et la commercialisation.
Selon Sylvaine Abraïni, "le
label Logis de France, qui définit une hôtellerie conviviale, familiale et de caractère
rejoint l'image de la destination corse. Alors, il est vrai que pour nous, c'est un atout
supplémentaire et indéniable." La dynamique présidente de l'association des
Logis de France de Corse du Sud (depuis 1996) participait le 20 mars à une rencontre avec
les responsables nationaux de la chaîne volontaire, avec son collègue de Haute-Corse,
ainsi que l'ensemble des 18 hôteliers-restaurateurs membres des Logis de France en Corse.
"Ces rencontres que nous organisons chaque mois dans une région différente, sont
importantes pour nous en termes de communication interne à la chaîne", explique
Renée Ougier, la présidente de la fédération nationale des Logis de France. Et l'un
des premiers sujets qu'elle tenait à aborder avec ses collègues insulaires était le
problème des enseignes non déposées. "Il existe en Corse des établissements
qui ont été membres des Logis de France, il y a une dizaine d'années, peut-être par
attrait du label mais peut-être aussi parce qu'à l'époque cela permettait d'obtenir des
bonifications ou aides à l'investissement qui n'existent plus aujourd'hui, explique
la présidente. Ces établissements - on estime qu'il doit en rester une quinzaine -,
radiés de la chaîne, refusent toujours de déposer leur enseigne. Il s'agit d'un sujet
préoccupant pour nous, tout le label est attaqué. Nous allons lancer les procédures
juridiques pour parvenir à les éradiquer, car nous tenons à valoriser ceux qui nous
suivent, et jouent le jeu de la qualité..." Pour Sylvaine Abraïni, s'il est
vrai qu'il faut du temps, ce problème finira par se régler de lui-même. "Nous
tentons de contrôler, et lorsque l'on est face à un contrevenant, il s'agit aussi d'un
professionnel. A priori, on réussit toujours à lui faire entendre raison",
souligne-t-elle. Au-delà de ces difficultés, le véritable enjeu de cette réunion
était la communication interne sur la création du site Internet de la fédération
nationale des Logis de France. Ce nouvel outil de commercialisation, sur lequel 1,7
million de francs a été investi, nécessite une véritable mobilisation des adhérents :
"Nous sommes actuellement en opération test sur la centrale de réservations on
line, poursuit Renée Ougier. Cette centrale doit être opérationnelle d'ici à
cet été. Tout dépendra de l'effort que fourniront les hôteliers pour nous informer au
quotidien sur leurs disponibilités. Mais cela devrait nous permettre d'améliorer encore
la commercialisation de leurs établissements, ce qui est - et c'est normal - leur plus
grande attente." Pour cela, les insulaires se mobilisent aussi de leur côté :
alors que depuis trois ans, ils éditent une brochure régionale qu'ils distribuent sur
les salons en partenariat avec les chambres de commerce, ils travaillent aujourd'hui à la
création de leur propre site Internet qui aurait des liens avec le site de la
fédération nationale.
L. Peretti
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L'HÔTELLERIE n° 2713 Hebdo 12 Avril 2001