Discothèques
Une nouvelle opération de sensibilisation contre les ravages de l'alcool au volant, en particulier au retour d'une soirée en boîte de nuit, vient d'être menée dans la région de Concarneau (sud Finistère). En particulier au Vertigo et au Bounty à Concarneau, au Shogoun à Trégunc et au Midway à Pont-Aven.
Une fois de plus des
tenanciers de discothèques mouillent leurs chemises pour essayer d'enrayer ce qu'il faut
bien considérer comme un fléau car chaque week-end des jeunes gens sont victimes
d'accidents parfois mortels.
Cette fois le thème, qui se veut accrocheur, est celui du bâton et de la carotte.
Version revue dans une version positive par la Prévention routière. Une petite carotte
en carton est offerte en discothèque aux conducteurs qui sont restés sobres. Elle
contient des bons de réductions sur du matériel automobile, optique, photographique, de
l'assurance ou des produits de beauté.
La démarche est la suivante : le conducteur volontaire dépose son permis de conduire à
l'entrée, et il ne le récupère à la sortie que s'il a soufflé dans l'alcootest et que
le ballon n'a pas viré. Ou c'est le retour en taxi ou avec un copain sobre ou c'est la
carotte.
Ça bouge
Pascale Tamalet, du Vertigo, présidente de la nouvelle section finistèrienne du
Syndicat des discothèques Afedd-Bemin (1), estime que l'opération a le mérite de
rappeler les risques de l'alcool au volant. "Les esprits ont changé, ça bouge,
assure-t-elle dans le journal régional Le Télégramme. D'année en année, on
constate que les conducteurs sont davantage responsables face à l'alcool au volant. Dans
notre établissement, on voit toutes les semaines des groupes d'amis qui ont pris
l'habitude de désigner l'un d'entre eux pour ramener la petite équipe en toute
sécurité à la maison. On les encourage. Chez nous, par exemple avec le billet
d'entrée, le client a deux consommations sans alcool ou une seule avec. L'été, un
système d'autocars fonctionne entre les boîtes du secteur. Cela nous arrive aussi
parfois d'appeler un taxi ou d'assurer personnellement le retour de certains clients. Vous
savez, il n'y a pas de fermeture où nous ne pensons pas à l'accident du retour de
boîte."
A. de Sigoyer
(1) L'Hôtellerie N° 2675 du 20 juilllet 2000
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L'HÔTELLERIE n° 2714 Hebdo 19 Avril 2001