Recul des résultats en 2000
L'actionnaire principal, le Belge GIB, n'exclut pas la possibilité de céder la chaîne de fast-foods, en pleine période de démantèlement de ses filiales.
Mardi 24 avril, un article du Figaro annonçait un éventuel rachat de la chaîne de restauration rapide belge Quick par l'Anglais Virgin. A la grande surprise du distributeur belge GIB, détenteur de 57,9 % du capital de la chaîne de fast-foods. "Ce ne sont que des rumeurs et des spéculations. Il y a eu confusion entre la notion de contacts et celle de discussions", commente Emmanuel Debrouwer, responsable de la communication chez GIB. Si, selon ce dernier, GIB n'exclut pas la possibilité de céder Quick, le groupe dément "mener des discussions en parallèle avec plusieurs partenaires incluant plusieurs formules". La semaine dernière, GIB a cédé à Kaufhoh, détenu à 100 % par le groupe allemand Metro, les magasins Inno, de façon à se recentrer sur ses activités de bricolage (Obi et Aki).
Effet vache folle
En attendant, toujours selon Emmanuel Debrouwer, "la priorité par rapport à
Quick reste à redresser sa rentabilité". En 2000, le ralentissement d'activité
attribué à la hausse des prix pétroliers au mois de septembre, et la nouvelle crise de
la vache folle d'octobre dernier, ont fortement influencé les résultats de la chaîne de
restauration rapide belge Quick. L'enseigne enregistre un bénéfice net consolidé en
équilibre de 0,1 million d'euros, en recul de 97,2 % par rapport à l'année
précédente. A périmètre constant, les ventes ont reculé de 1,4 %. Les ventes à
l'enseigne atteignent 669 millions d'euros en 2000 contre 655 millions d'euros en 1999
(lire notre numéro 2709 du 15 mars 2001).
Pour 2001, la direction a annoncé, en mars dernier, qu'elle portera ses efforts sur 4
axes majeurs : un programme d'amélioration de la rentabilité, une expansion maîtrisée,
la diversification de l'offre dans les restaurants, une communication sur la qualité et
la sécurité des produits. Créée par l'agence Young & Rubicam, une nouvelle
campagne de publicité vient d'être lancée afin de, selon un communiqué de presse,
promouvoir la qualité des ingrédients des menus et casser "l'image industrielle
et standardisée associée à la restauration rapide" auprès du public.
L. Anastassion
Depuis le 1er janvier 2001, l'enseigne exploite 8 nouveaux restaurants (dont 7 en
France et 1 en Slovénie), ce qui porte à 434 le nombre total d'unités (426 en 2000, 407
en 1999), dont 310 en franchise.
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L'HÔTELLERIE n° 2715 Hebdo 26 Avril 2001