Deux questions à...
L'assemblée générale de l'Umih du Rhône accueillait Roger Patriat, ministre des PME/PMI. Président départemental depuis février 2000, Roland Bernard tire les enseignements de la réunion.
Propos recueillis par J.-F. Mesplède
L'Hôtellerie :
Quels enseignements tirez-vous de l'année 2000 ?
Roland Bernard :
L'activité
a été globalement positive. Tout le monde en hôtellerie a retrouvé des taux
d'occupation moyens de qualité (N.D.L.R. : autour de 60 % sur Lyon et périphérie, mais
si l'on ne considère que l'hyper-centre, 'force dominante de l'hôtellerie', on monte à
65-68 %). Pour les restaurants, le bilan est un peu plus contrasté : les petits et les
moyens ont très bien sorti leur épingle du jeu ; les très grands aussi. Le seul
problème est pour ceux qui se situent entre le moyen et le très grand où les
progressions sont moins spectaculaires que dans l'hôtellerie.
Chacun sait que depuis la reconnaissance de la ville par l'Unesco au patrimoine mondial de
l'humanité, l'image de Lyon s'est nettement améliorée. Des événements comme la Coupe
du Monde de Football et le G7 y avaient également contribué. En termes de loisirs et de
détente, on voit progressivement arriver des touristes individuels, ce qui est nouveau
pour une ville située au cur de l'Europe et où le tourisme d'affaires reste
extrêmement performant.
L'H. :
Parlons de l'Umih 69. Avez-vous atteint vos objectifs et quelles étapes vous
reste-t-il encore à franchir ?
R. B. :
L'objectif est atteint : si l'on intègre les chaînes et même si le GNC ne donne
qu'une seule adhésion, nous arrivons à 1 400 adhérents. Avec 3 700 à 3 800 inscrits
aux registres du commerce ou des métiers, cela représente 40 % des établissements, ce
qui est un taux de syndicalisation assez élevé. Notre objectif est bien sûr d'arriver,
à moyen terme, à 50 ou 60 %.
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L'HÔTELLERIE n° 2715 Hebdo 26 Avril 2001