Provence-Alpes-Côte
d'Azur
Fréquentation record
Le tourisme estival continue de progresser en Provence-Alpes-Côte d'Azur, dopé par une météo privilégiée par rapport au reste de la France et des événements culturels qui se multiplient. Il est encore trop tôt pour mesurer l'impact du TGV Méditerranée, au démarrage plutôt poussif.
A
la fin août, 89 % des professionnels interrogés par le CRT PACA sont satisfaits de la
saison touristique estivale 2001, et 80 % la jugent au moins équivalente, voire
supérieure à celle de l'été 2000, déjà qualifiée "d'excellente".
Avec 120 millions de nuitées sur 2 mois, soit 50 % du total annuel, la fréquentation
continue de progresser. D'autant plus réjouissant pour les professionnels que, dans la
région, la saison dure souvent jusqu'à la fin septembre (20 millions de nuitées en
moyenne), voire octobre.
A ces bons chiffres, plusieurs explications : la météo, bien sûr, qui, en favorisant la
région par rapport au reste de la France, a bien aidé les professionnels, d'autant que
la tendance à décider de sa destination au dernier moment s'accentue encore cette
année.
De l'avis des professionnels, la richesse et la variété des festivals et manifestations
culturelles en tout genre ont été des éléments moteurs. Enfin, la présence toujours
plus importante des clientèles étrangères explique en partie ces bons résultats. "Ces
chiffres confirment que le tourisme est bel et bien devenu la première activité
économique de la région PACA", se réjouit Patrick Mennucci, président du CRT
PACA.
En détaillant un peu, on découvre que les résidences de tourisme, hébergements
collectifs et gîtes enregistrent les meil-leurs résultats.
89 % des professionnels se déclarent satisfaits de la saison 2001.
Première activité économique de la région
Au niveau des départements, progression quasi générale avec un bond en avant pour le
Vaucluse et, dans une moindre mesure, les Bouches-du-Rhône. Seule la Côte d'Azur (Var,
Alpes-Maritimes) stagne. Quelques bémols dans ces bons chiffres : les clientèles
seraient, de l'avis des professionnels, moins dépensières. La concentration de la
fréquentation provoquerait sur des points précis une saturation de la circulation
automobile.
Comme quoi le tourisme ne profite pas de la politique du 'tout voitures'.
Enfin, il est trop tôt pour se prononcer sur l'incidence de la ligne TGV Méditerranée,
ouverte tant bien que mal le 10 juin 2001. Avec ses multiples retards et la suppression de
nombreux trains express régionaux durant tout l'été, la direction de la SNCF a pour le
moment du mal à convaincre le public et les professionnels du tourisme de son sérieux.
Et si la météo, jusque-là plus que clémente, reste orientée au beau, la fin de
l'été pourrait confirmer tous ces chiffres. Zzz70
La météo a particulièrement avantagé la région par rapport au reste de
l'Hexagone.
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L'Hôtellerie n° 2735 Hebdo 13 Septembre 2001
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