"Nous appréhendons les problèmes avec inquiétude. Deux raisons : pour une région aussi touristique que le Poitou-Charentes et un département comme la Charente-Maritime, où nous avons une tradition d'accueil forte et de qualité, allons-nous pouvoir accueillir les touristes en 2002 dans les mêmes conditions que par le passé ? Déjà, ici, nous avons beaucoup de problèmes de recrutement avec un déficit de plus en plus important. L'été, nous avons besoin de 500 personnes supplémentaires et c'est à peine si on arrive à satisfaire la moitié des offres. Nous risquons, à terme, de perdre notre culture de gastronome. Parce que nous allons chercher à gagner du temps, nous risquons de tomber entre les mains des industriels en servant tout prêt, lorsqu'il suffit de faire réchauffer. On nous demande d'un côté de réserver un meilleur accueil aux touristes, de développer l'intersaison, et de l'autre, on limite notre potentiel. Personnellement, bien sûr, je suis satisfait de voir que le congrès a été suivi par de nombreux délégués. Mais nous avons besoin d'espoir et d'équité sociale. Dans ces débats, je pense que les jeunes sont aussi perdants que nous. Le progrès social doit être progressif. S'il veut durer." zzz74v
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L'Hôtellerie n° 2748 Hebdo 13 Décembre 2001