OPA sur la Compagnie Européenne de Casinos
La roue tourne ! Mais
va-t-elle finalement s'arrêter sur la case Accor ? On n'en est plus très sûr
aujourd'hui, en particulier dans l'affaire de la Compagnie Européenne de Casinos (CEC).
En lançant début janvier une OPA amicale sur ladite société en partenariat avec Colony
Capital au prix de 52 euros l'action et 129 euros par obligations convertibles, Accor
Casinos, filiale du groupe français, espérait bien pourtant 'rafler la mise'.
A savoir, mettre la main sur 22 casinos supplémentaires et 1 317 machines à sous, tout
en augmentant son chiffre d'affaires brut d'environ 240 millions d'euros. Autant d'actifs
qui lui permettaient de se hisser au premier rang des casinotiers français.
Reste qu'un nouveau prétendant vient d'entrer en lice. Et pas des moindres. Il s'agit en
effet du Groupe Partouche, actuel numéro 1 du marché des casinos en France. Après avoir
acquis quelque 36,8 % des titres de la CEC contre 39,3 % pour Accor, le Groupe Partouche
vient maintenant de faire monter les enchères en proposant de racheter les actions de la
CEC au prix unitaire de 59 euros par action et 144,68 euros pour les obligations
convertibles. Autrement, Partouche ne lésine pas et se dit prêt à débourser quelque
340 millions d'euros pour emporter le lot.
Selon différents experts, cette offre semble malgré tout un peu élevée au regard de la
position stratégique d'ores et déjà occupée dans le secteur par Partouche. D'autres
estiment qu'au prix initialement offert par Accor, l'entreprise, dirigée par Jean-Marc
Espalioux, réalisait à l'évidence une excellente opération financière. Le leader
européen tirera de toute manière son épingle du 'jeu' puisque, s'il cède à terme ses
actions dans la CEC à Partouche, une sensible plus-value se profile à l'horizon.
A suivre...
C. Cosson zzz36i
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L'Hôtellerie n° 2754 Hebdo 31 Janvier 2002 Copyright ©